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Titre du blog : un amour eternel
Auteur : vivrenotreamour
Date de création : 10-04-2008
 
posté le 14-01-2011 à 18:33:37

Paul verlaine :Il pleure dans mon coeur,Chanson pour elle

Voici deux jolis poémes de Paul VERLAINE(1844-1896) pour bien commencer votre soirée avec leurs vidéos.Ainsi que sa biographie.

 

 

 

Il pleure dans mon coeur ...

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?


Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,

Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.


C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine!

 


 

Chanson pour elles

Ils me disent que tu es blonde
Et que toute blonde est perfide,
Même ils ajoutent " comme l'onde ".
Je me ris de leur discours vide !
Tes yeux sont les plus beaux du monde
Et de ton sein je suis avide.


Ils me disent que tu es brune,
Qu'une brune a des yeux de braise
Et qu'un coeur qui cherche fortune
S'y brûle... Ô la bonne foutaise !
Ronde et fraîche comme la lune,
Vive ta gorge aux bouts de fraise !


Ils me disent de toi, châtaine :
Elle est fade, et rousse trop rose.
J'encague cette turlutaine,
Et de toi j'aime toute chose
De la chevelure, fontaine
D'ébène ou d'or et dis, ô pose-
Les sur mon coeur, aux pieds de reine.

 

 


 

 Paul Marie Verlaine
(1844-1896, France)  

Biographie:


Paul Marie Verlaine dit Paul Verlaine est un poéte français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Paul Verlaine est avant tout le poète des clairs-obscurs. L’emploi de rythmes impairs, d’assonances, de paysages en demi-teintes le confirment, rapprochant même, par exemple, l’univers des Romances sans paroles des plus belles réussites impressionnistes. C’est lui qui a lancé la notion de « poètes maudits ». La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie : son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l’armée. Sa mère vécut à Fampoux et gardera longtemps sur la cheminée familiale les bocaux avec les fœtus de ses fausses-couches. Installé avec sa mère au 26 rue Lécluse suite au décès de son père1, il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens (où figure en particulier Chanson d'automne, que Radio Londres
qui le rendra célèbre. On y sent l’influence de Baudelaire, cependant que s’y annonce déjà l’« effort vers l’Expression, vers la Sensation rendue »2 qui caractérise sa meilleure poésie. En 1869, les Fêtes galantes, des fantaisies évoquant le xviiie siècle de Watteau, confirment cette orientation. En 1870, il épouse Mathilde Mauté, à laquelle il vient de dédicacer La Bonne Chanson. La France déclare la guerre à la Prusse, Paris est assiégé, le second empire Français s’effondre et le nouvel Empire allemand est proclamé au Château de Versailles. L’année suivante, Verlaine prend fait et cause pour la Commune de Paris, réprimée dans un bain de sang par le gouvernement d’Adolphe Thiers, installé à Versailles. Verlaine quitte Paris avec sa femme par crainte des représailles, et ce n’est que peu de temps après son retour à Paris, alors que le jeune couple est logé chez les parents de Mathilde, qu’Arthur Rimbaud surgit dans sa vie et vient la bouleverser. Verlaine quitte son épouse et part en compagnie du jeune poète pour l’Angleterre et la Belgique. C’est pendant ces voyages qu’il écrira une grande partie du recueil Romances sans paroles. En 1873, lors d’une dispute au domicile de sa mère à Bruxelles, il tire deux coups de révolver en direction de Rimbaud et le blesse d’une balle au poignet. Bien que Verlaine regrette immédiatement jusqu’à supplier Rimbaud de le tuer, ce dernier prend peur lorsque Verlaine le devance en pleine rue et qu’il porte sa main à son revolver. Rimbaud fuit et le dénonce à la police. Bien que Rimbaud ait retiré sa plainte, il est condamné à l’issue d’un procès relaté par la presse, à deux ans de prisone, plus en raison de son homosexualité, alors condamnable, que de l’incident. Il les purge à Bruxelles et à Mons. Durant son séjour en prison, où il élabore la matière d’un recueil qui ne verra jamais le jour (Cellulairement), son épouse obtient la séparation de corps dont la procédure avait été lancée dès 1871. Il se convertit au catholicisme. De cette nuit mystique en prison date probablement l’abandon de Cellulairement et l’idée du recueil Sagesse, qui profitera, avec Jadis et Naguère (1884) et parallèlement (1888), d’une grande partie des poèmes du recueil mort-né. À sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre. En 1883, il publie dans la revue Lutèce la première série des « poètes maudits » (Stéphane Mallarmé, Tristan Corbière, Arthur Rimbaud) qui contribue à le faire connaître. Avec Mallarmé, il est traité comme un maître et un précurseur par les poètes du symbolisme et par les décadents. En 1884, il publie Jadis et Naguère qui marque son retour sur l’avant-scène littéraire, bien que le recueil soit essentiellement composé de poèmes antérieurs à 1874. La même année, dans À Rebours, J.-K. Huysmans lui réserve une place prééminente dans le Panthéon littéraire de Des Esseintes. En 1885, dans les Déliquescences d’Adoré Floupette3, Gabriel Vicaire et Henri Beauclair le consacrent officieusement chef d’école des Décadents. En 1886, il collabore à la Revue contemporaine d’Édouard Rod. À partir de 1887, alors que sa célébrité s’accroît, il plonge dans la misère la plus noire. Le jeune compositeur Reynaldo Hahn chantera dans le salon Alphonse Daudet, devant le poète, son premier cycle de mélodies, les Chansons grises qui regroupe sept poèmes de l'auteur (partition publiée en 1893 par la maison Heugel). Les productions littéraires de ses dernières années sont purement alimentaires (à l’exception peut-être de Femmes et Hombres, recueils de poèmes érotiques publiés sous le manteau4). À cette époque, il partage son temps entre le café et l’hôpital. En 1894, il est couronné « Prince des Poètes » et doté d’une pension. Usé prématurément, il meurt en 1896, à Paris à l’âge de 51 ans. Le lendemain de son enterrement, plusieurs quotidiens relatent un événement curieux : dans la nuit qui a suivi les obsèques, la statue de la Poésie, au faîte de l’Opéra, a perdu un bras qui s’est écrasé, avec la lyre qu’il soutenait, à l’endroit où le corbillard de Verlaine venait de passer. Initialement, Paul Verlaine a été inhumé dans la 20e division du cimetière des Batignolles à Paris, une zone qui se trouve actuellement en dessous du boulevard périphérique. En 1989, sa tombe a été transférée dans la 11e division, en première ligne du rond-point central…


 

Commentaires

lafianceedusoleil le 15-01-2011 à 21:17:06
bonsoir ma petite Pat,

souhaite que tu as passé journée tranquilos et que tout se passe bien pour toi et ta petite famille.

Douce soirée ma jolie

bisou


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obeline80 le 15-01-2011 à 04:28:33
coucou patricia très jolis poemes de Verlaine !!! je passe te souhaiter un très bon week end gros bisous
lafianceedusoleil le 14-01-2011 à 22:13:47
bonsoir Pat,

espère que tu as passé une bonne journée. Je suis contente, le week-end est là. Ca fait du bien.

Il fait doux en ce moment, je ne sais jamais comment m'habiller.

Douce nuit ma jolie

bisou

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heremoana le 14-01-2011 à 21:41:20
un écrivain que j'adore !

bisous et bon week-end
SONYA 97 2 le 14-01-2011 à 19:11:36
très beau partage musical

je te souhaite un doux weekend

bisous


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