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Titre du blog : un amour eternel
Auteur : vivrenotreamour
Date de création : 10-04-2008
 
posté le 19-05-2008 à 10:08:14

poeme de paul verlaine

 

 PAULE VERLAINE:(Metz 1844,Paris 1896.)

 

  

Son oeuvre :

Poèmes saturniens (1866),


Fêtes galantes (1869),


La bonne chanson (1870),


Romances sans paroles (1874),


Sagesse (1881),


Jadis et naguère (1884),


Amour (1888),


Parallèlement (1889),1891).


Bonheur et Chansons pour elle

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la boisson. La rencontre de MathildeMaute, puis leur mariage en 1870, le détournent un temps de l'alcool. C'est alors que Verlaine croise le chemin d'Arthur Rimbaud dont il tombe littéralement amoureux. Il abandonne sa femme pour suivre Rimbaud en Angleterre et en Belgique. Mais les relations entre ces deux hommes trop différents sont orageuses : en 1873 Verlaine blesse Rimbaud avec un révolver et est condamné à deux ans de prison

. Il y compose des poèmes emplis de mysticisme. Verlaine prend de bonnes résolutions mais ne les tient pas : il recommence à boire sitôt sorti de prison. Sa misère matérielle et physique devient de plus en plus profonde. Pourtant sa valeur poétique commence à être reconnue et lui vaut des appuis. En 1894, il est couronné «Prince des poètes» et se voit doté d'une pension. Cela ne l'empêche pas de tomber dans la misère la plus totale. Il meurt en 1896 à Paris.

 

       Madame X...


    En lui envoyant une pensée


    Au temps où vous m'aimiez (bien sûr ?)


    Vous m'envoyâtes, fraîche éclose,


    Une chère petite rose,


    Frais emblème, message pur.


    Elle disait en son langage


    Les " serments du premier amour " :


    Votre coeur à moi pour toujours


    Et toutes les choses d'usage.


    Trois ans sont passés. Nous voilà !


    Mais moi j'ai gardé la mémoire


    De votre rose, et c'est ma gloire


    De penser encore à cela.


    Hélas ! si j'ai la souvenance,


    Je n'ai plus la fleur, ni le coeur !


    Elle est aux quatre vents, la fleur.


    Le coeur ? Mais, voici que j'y pense,


    Fut-il mien jamais ? entre nous ?


    Moi, le mien bat toujours le même,


    Il est toujours simple. Un emblème


    À mon tour. Dites, voulez-vous


    Que, tout pesé, je vous envoie,


    Triste sélam, mais c'est ainsi,


    Cette pauvre négresse-ci ?


    Elle n'est pas couleur de joie,


    Mais elle est couleur de mon coeur ;


    Je l'ai cueillie à quelque fente


    Du pavé captif que j'arpente


    En ce lieu de juste douleur.


    A-t-elle besoin d'autres preuves ?


    Acceptez-la pour le plaisir.


    J'ai tant fait que de la cueillir,


    Et c'est presque une fleur-des-veuves.


    1873.

 

 

 

Chanson d'automne


    Les sanglots longs


    Des violons


    De l'automne


    Blessent mon coeur


    D'une langueur


    Monotone.


 

    Tout suffocant


    Et blême, quand


    Sonne l'heure,


    Je me souviens


    Des jours anciens


    Et je pleure ;


    Et je m'en vais


    Au vent mauvais


    Qui m'emporte


    Deçà, delà,


    Pareil à la


    Feuille morte.

 

            Sagesse I - XVIII


    Et j'ai revu l'enfant unique : il m'a semblé


    Que s'ouvrait dans mon coeur la dernière blessure,


    Celle dont la douleur plus exquise m'assure


    D'une mort désirable en un jour consolé.



    La bonne flèche aiguë et sa fraîcheur qui dure !


    En ces instants choisis elles ont éveillé


    Les rêves un peu lourds du scrupule ennuyé.


    Et tout mon sang chrétien chanta la Chanson pure.


    J'entends encor, je vois encor ! Loi du devoir


    Si douce ! Enfin, je sais ce qu'est entendre et voir,


    J'entends, je vois toujours ! Voix des bonnes pensées,


    Innocence, avenir ! Sage et silencieux,


    Que je vais vous aimer, vous un instant pressées,


    Belles petites mains qui fermerez nos yeux !

 

 

 

Commentaires

bull le 19-05-2008 à 12:21:57
trp merci pr tes com's repasse a l'occaz'!^^
aufrey le 19-05-2008 à 11:16:34
Slt et merci pour le partage de cet article sur Paul Verlaine.C'est un grand de la litterature que j'apprecie beaucoup.

Bon debut de semaine a toi!
indobui le 19-05-2008 à 11:05:30
Salut,

moi j'ai toujours aimé Verlaine.

Je te souhaite une bonne journée.