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Rémy Bricka, l’homme orchestre qui pètait le feu !

Quel enfant n’a pas été émerveillé par Remy Bricka, l’homme orchestre à l’indémodable costume blanc et aux colombes tout aussi immaculées ? Quel adolescent n’a pas révé un jour d’être l’ami de ce joyeux drille et d’avoir l’insigne privilège de souffler dans son harmonica ou de taper sur sa grosse caisse ?

Remy Bricka est à coup sur le symbole de toute une génération qui aimait à le retrouver dans "Croque Vacances", entre Sankoukai et les histoires animalières de Jacques Trémolin. Notre héros a aujourd’hui fait un sacré bout de chemin, et s’il n’hésite pas à enfiler son costume blanc pour participer au Festival du rire de Montréal ou au final du défilé de Jean-Paul Gauthier comme en 1992, ses projets sont maintenant bien au delà de l’achat d’un nouveau lapin blanc : Remy a traversé l’Antlantique sur des skis flotteurs, sans eau ni vivres (et surtout dans une indifférence médiathique quasi-complète), et c’est aujourd’hui le Pacifique qui l’appelle !

Comme toujours, ce sont les proches qui parlent le mieux des êtres d’exception. Ainsi, laissons Bernard (son beau frère) conclure par ces quelques mots : "Rémy Bricka, c’est de la dynamite tempérée par la bonne humeur, les gags et les chansons entraînantes que le public reprend en choeur avec lui ... Des pétards, des fusées, des papiers multicolores qui s’envolent aux coups de cymbales et de grosse caisse, une voix qui passe bien et puis surtout, une présence, un contact permanent avec le public, constituent un spectacle de premier choix qui ne peut laisser indifférent ! Rémy Bricka, c’est ... quelqu’un !"