Les étoiles, points d'or, percent les branches noires ;
Le
flot huileux et lourd décompose ses moires
Sur l'océan blêmi ;
Les
nuages ont l'air d'oiseaux prenant la fuite ;
Par moments le vent
parle, et dit des mots sans suite,
Comme un homme endormi.
Tout
s'en va. La nature est l'urne mal fermée.
La tempête est écume et
la flamme est fumée.
Rien n'est, hors du moment,
L'homme n'a
rien qu'il prenne, et qu'il tienne, et qu'il garde.
Il tombe heure
par heure, et, ruine, il regarde
Le monde, écroulement.
L'astre
est-il le point fixe en ce mouvant problème ?
Ce ciel que nous
voyons fut-il toujours le même ?
Le sera-t-il toujours?
L'homme
a-t-il sur son front des clartés éternelles ?
Et verra-t-il toujours
les mêmes sentinelles
Monter aux mêmes tours ?
Commentaires
bonjour
bon mercredi à toi bises mariana
coucou Pat,
espère que tu démarres bien la journée. Il commence à faire chaud. Au bureau, nous atteignons les 29°, ce n'est pas évident par moment.
Bonne journée ma jolie
bisou
c’est avec le chant des oiseaux que nous venons sur ton magnifique blog, te souhaiter une bonne journée, qu’elle t’apporte plein joie et de bonheur
gros bisous de bruno et dom
bon mercredi patricia et de gros bisous