merci a toi pour cette jolie crea je l'adore
j'y joint un petit poeme
Mon Ange Adoré
Tu es mon oxygène,
Tu es la joie que je promène,
La force qui brise mes chaînes,
L'indispensable qui coule dans mes veines.
Tu es l'objet de mon existence,
L'Ange pur de l'innocence,
Mon Etoile de bienveillance,
Plus qu'un espoir et plus qu'une chance.
Tu es ma mélodie,
La douceur de mes nuits,
Les couleurs de ma vie,
Le bonheur à l'infini.
une rose comme toi voila ses jolies poemes et
images ils sont pour toi j'espere que tu te
reconétras?
Au plus lointain du temps et du monde,
Dans un endroit où les rêves se fondent,
Afin que la magie de tous les êtres,
Puisse s'y révéler et y naître,
Naquît la splendeur de la belle Rose,
Qui dans un enchantement s'est éclose,
Arrêtant le temps pour l'éternité,
En lui donnant sa féminité.
Charmant avec noblesse ce lieu,
Elle avait même conquis les dieux,
Tant elle en était la perfection,
Aux parfums de mille et une passion.
Son essence monta jusqu'à toucher
L'âme de l'étoile qui fût fléchée
Par la pureté de tout'ces senteurs
Dont les saveurs l'émûrent jusqu'au coeur.
Mais ne pouvant jamais s'en approcher,
La belle étoile se mit à pleurer,
Versant ses larmes comme la rosée,
Qu'au matin on vit la Rose brillée.
Un ange fût attiré par la détresse
Qu'émanait l'étoile par sa tristesse,
Décidant de bien vouloir l'aider
Pour que l'astre ne soit plus tailladé,
Il en leva le temps sur la belle Rose,
Qui, lentement, débuta sa nécrose,
Laissant tomber ses pétales un à un
Dont le merveilleux teint en devint brun.
Lorsqu'elle ne fut plus qu'un tas de cendres,
L'ange descendit pour pouvoir la prendre,
Car son âme resta resplendissante
Aux yeux de l'étoile reconnaissante,
Qui se mit à briller de mille éclats
A en être filante dans l'au-delà
Car elle était auprès de son amour
Pour partager ce bonheur pour toujours.
Lady_Iso
Une douce rose
Une douce rose
Qui danse sur des proses,d'un amour
Magique,sous une nuit féèrique...
Une rose qui parcours l'amour,
Par une image chaque jours,
Une rose a lui offrir
pour ne plus là voir souffrir...
Une rosse d'amour,
Pour lui montrer que toujours,
Son coeur est pour elle,
Et qu'elle est si belle....
Une rose pour la vie
Une rose pour lui dire oui
Une rose sous cette nuit
Que l'on aimerait qu'elle dure toute la vie
Je te rasure le dernier n'est pas une déclaration
d'amour mais il est tellement beau que je ta l'ai
nit aussi en toute amitiée.lol!
1. cinderella le 30-05-2008 à 22:57:59 (site)
la rose c'est pour moi la plus belle fleur au monde, même si mes préférés sont le mimosa.
bise
2. marianne52100 le 30-05-2008 à 23:01:00 (site)
Bonsoir,
je passe te souhaiter une bonne soirée, une bonne nuit ainsi qu'un bon weekend.
aujourd'hui nous avons eu le soleil, trop cool et j'espère que demain nous l'aurons encore.
une bonne nouvelle pour vous je reste sur mon vefblog.
se n'était que la personne qui cause des prob à mon amie coco qui me la mis se com.
mais trop bien vefblog, car l'administrateur m'a laissé un message pour me rassurer et pour me dire qu'il soutenait pleinement mon amie.
donc plus de peur que de mal! lol et je vous remercie tous pour votre soutien.
je fait de pub ! mdr mais je crois que je doit être équipée de pile comme les petits lapin dans la pub, car je démarre au quart de tour! top mdr
je m'excuse au près de vous, car je vous répond avec un copier coller, car j'ai mal au bras gauche et je crois que s'est une tendinite, donc j'écris d'une main et là! pas l'habitude! mdr
alors du coup je mais au moins 10 mn pour écrire une ligne! mdr
et comme j'ai pleins de coms à répondre, vous comprendrez pourquoi je vous répond comme çà! lol
gros bisous et à demain
3. DORA11 le 30-05-2008 à 23:42:19
VOILA MA BELLE
JE N'AVAIS PAS ENVIE DE PASSER SUR LES BLOGS ALORS A LA PLACE JE T'AI FAIT CETTE
CREATION QUI J'ESPERE TE PLAIRA.
GROS BISOUS ET PASSE UNE BONNE NUIT.
Je voudrais te montrer combien je t'aime.
Tu es si important pour moi
Te dire autrement que par des mots ce que je ressens
Te faire comprendre qu'au fond rien n'est plus important que toi
Mon amour, dans tes yeux j'ai aperçu les vrais éclats du ciel
Dans ton dos j'ai vu de grandes ailes
Ton âme a ravivée la mienne
Tu es ce qui manquais à mon coeur pour battre
Je désirerais écrire toutes les nuits
Pour te mettre mon amour en mots
Mais l'éternité n'est pas assez longue
Et les paroles me manqueraient pour tout dire
Si seulement je pouvais te donner autant de bonheur
Que tu as pu m'en offrir depuis le début des temps
Je t'en donnerai a n'en plus finir
Mais pour l'instant tout ce que j'ai à t'offrir
C'est un peu de chaleur et une place dans mon coeur!
Je t'aime.
1. cathy6 le 30-05-2008 à 20:06:50 (site)
coucou tu peu passer sur mon blog stp
http://cathy6.vefblog.net
2. johnnydu51 le 30-05-2008 à 20:08:28 (site)
je te souhaite une bonne soiree
FEEDINGTHEDESIRE.COMM
3. domangeevi le 30-05-2008 à 20:31:51 (site)
coucou entre deux orages
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___*____Gros_____*
_____**bisous___**
_______******_____ Bonne Soirée
A2mains si tout va bien
4. cristilou79 le 30-05-2008 à 21:09:57
je viens te souhaiter un bon week end en esperant une journée ensoleille comme aujourd'hui c'etait genial a demain bisou christelle
5. Thiziri le 30-05-2008 à 21:27:10 (site)
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*♥*..*♥*..*♥* *♥*..*♥*..*♥*
*♥*..un océan de bonheur va arriver*♥*..
*♥*..sur une mer de tendresse*♥*..
*♥*..te délivrer quelques mots*♥*..
*♥*..simples et sincères*♥*..
*♥*..des mots d'amitiés qui seront*♥*..
*♥*..un abri pour te poser*♥*..
.*♥*..un feu pour te réchauffer*♥*..
*♥*..une rivière pour te désaltérer*♥*..
*♥*..une épaule ou t'appuyer*♥*..
*♥*..quand tu en auras besoin*♥*..
*♥*..*♥*..*♥* *♥*..*♥*..*♥*
*♥*..des choses oubliées à travers ces siècles traversés*♥*..
*♥*.. la compasion,la tolérance,l'amitié*♥*..
*♥*..qui fera de ce monde une éternité de bonheur*♥*..
*♥*.. qui t'apportera chaleur dans le coeur*♥*..
*♥*..que tu garderas dans les bons comme les mauvais jours *♥*..
*♥*.. que tu transmettras et feras grandir*♥*..
*♥*.. et des sourires , voir refleurir*♥*..
*♥*..sur les visages de ceux qui ne veulent plus croire*♥*..
*♥*.. qu'ils t'apportent du bonheur et de la joie*♥*..
*♥*..tendresse et douceur tout au long de ta journée*♥*..
*♥*..*♥*..*♥* *♥*..*♥*..*♥*
*♥*.. bonne soirée et bonne nuit *♥*..
*♥*.. bisous*♥*..
*♥*.. et amitié*♥*..
♥*..*♥*..*♥*....arlette.... *♥*..*♥*..*♥*
6. lolabreizh le 30-05-2008 à 21:45:18
J'ai enfin le temps de passer sur ton blog. J'ai été voir le blog de marianne. En effet, c'est un peu tendu mais je pense que c'est un malentendu vu que dernier message qu'elle a reçu. Je comprend l'indignation et la déception qu'elle a du ressentir quand elle a reçu l'e-mail... M'enfin, je vais aller lui poster un petit commentaire en espérant qu'elle pourra continuer à nous faire suivre ses journées... Bonne soirée, bisous
Charles Baudelaire est pour beaucoup le plus
grand de tous les poètes français. Il a définit les
principes créateurs de la poésie moderne, du
symbolisme au surréalisme. Durant sa longue
quête insatisfaite de la Beauté, il se voit
constamment partagé entre l'extase et l'horreur
de la Vie.
commandant Aupick
L'enfant
Né à Paris, en 1821, Charles Baudelaire perd son
père à l'âge de 6 ans. Sa mère se remarie avec
avec le commandant Aupick quelques années
plus tard. Il déteste ce beau-père, général de
division, ambassadeur et sénateur du second
empire qui le prive de l'affection maternelle.
Rebelle à toute autorité, il se sera placé au lycée
de Lyon, puis au lycée Louis-Le-Grand.
sa maison natale
L'étudiant
Lauréat du Concours Général (2ème prix de vers
latins) et bachelier (1839), il s'abandonne à la
vie du Quartier latin, où il se fait remarquer par
son dandysme. Ses fréquentations douteuses
effraient sa famille et on l'embarque pour un
voyage aux Indes (1841) qui ne l'intéresse pas
et qui restera d'ailleurs inachevé.
Le Dandy
A son retour, Baudelaire, majeur et en
possession d'une belle fortune provenant de
l'héritage paternel, se loge 10, quai de Béthune,
puis à l'hôtel Pimodan (17, quai d'Anjou). Il
fréquente alors Jeanne Duval, une Antillaise qui
le rend syphilitique, fait la connaissance de
Théophile Gautier et dépense sa fortune sans
compter. Sa famille n'acceptant pas ce choix de
vie le pourvoit en conseil judiciaire en 1844 qui
lui mesure ses ressources jusqu'à sa mort. Sa vie
sera désormais empoisonnée par des difficultés
financières et le conduira à attenter à sa vie en
1845.
Les tourments
Des périodiques publient ces premiers vers, ces
essais et ces critiques. Il traduit également les
oeuvres d'Edgar Poe. C'est à cette époque qu'il
cristallise autour de Mme Sabatier,
la "Présidente", ses amour
spétrarquistes, tandis
qu'il connaît avec Jeanne Duval les orages d'une
passion charnelle et une relation avec Marie
Daubrun, la "Femme aux Yeux Verts". Il publie,
en juillet 1857, son oeuvre majeure très
controversée Les Fleurs du Mal. Poursuivi en
justice pour immoralité, il est condamné, le 20
août 1857, à 300 francs d'amende et à la
suppression de six pièces. Le procès a été révisé
par la chambre criminelle de la Cour de
Cassation de Paris et Les Fleurs du Mal sont
réhabilitées le 30 mai 1949. Accablé de dettes, il
part donner des conférences en Belgique en
1864, où il séjournera quelques temps. En 1866,
il est atteint d'une paralysie générale et est
ramené à Paris, où il meurt. Il est enterré au cimetière Montparnasse.
biographie:
Poèmes:
1857 : Les Fleurs du Mal.
1860 : Les paradis artificiels.
1863 : Petits poèmes en prose.
1864 : Le Spleen de Paris.
Contes
La Fanfarlo.
Pensées
1864 : Mon coeur mis à nu.1867 : Fusées.
Critiques
1851 : Du vin et du haschisch, comparés comme moyens de multiplication de l'individualité.1861 : R. Wagner et Tannhaüser.
1869 : Curiosités esthétiques.
1869 : L'Essence du rire dans les arts plastiques.
1869 : Delacroix.
1869 : L'Art romantique.
Traductions d'Edgar Poe
1856 : Histoires extraordinaires.1857 : Nouvelles histoires extraordinaires.
1858 : Aventures d'A. Gordon Pym.
1863 : Eurêka.
1865 : Les histoires grotesques et sérieuses.
Quelques poèmes...
On peut classer les différents poèmes des Fleurs du Mal par thèmes :
Philosophie de la vie
AU LECTEUR:
La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.
C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !
Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.
Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.
Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.
Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.
Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la messagerie infâme de nos vices,
Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;
C'est l'Ennui ! - l'œil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
- Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !
Bénédiction, L'albatros, Les phares,
La Beauté:
Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études ;
Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles ;
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
Les aveugles, Un voyage à Cythère.
Rêves et voyage
LA VIE ANTERIEURE:
J'ai longtemps habité sous de vastes portiquesQue les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C'est à que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont 1'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.
L'invitation au voyage, Paysage, Le Voyage.
Les femmes aimées
Jeanne Duval :
PARFUM EXOTIQUE:
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone;
Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne.
Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,
Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.
LA CHEVELURE:
Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolureÔ boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.
J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :
Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.
Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !
Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.
Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde,
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?
Les Bijoux, Le serpent qui danse, Remords posthume.
Madame Sabatier : Que diras tu ce soir...
Marie Daubrun : Chant d'automne
MOESTA ET ERABUNDA
Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe,
Loin du noir océan de l'immonde cité,
Vers un autre océan où la splendeur éclate,
Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité ?
Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe ?
La mer, la vaste mer, console nos labeurs !
Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse
Qu'accompagne l'immense orgue des vents grondeurs,
De cette fonction sublime de berceuse ?
La mer, la vaste mer, console nos labeurs !
Emporte-moi, wagon ! enlève-moi, frégate !
Loin ! loin ! ici la boue est faite de nos pleurs !
- Est-il vrai que parfois le triste cœur d'Agathe
Dise : Loin des remords, des crimes, des douleurs,
Emporte-moi, wagon, enlève-moi, frégate ?
Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
Où sous un clair azur tout n'est qu'amour et joie,
Où tout ce que l'on aime est digne d'être aimé,
Où dans la volupté pure le cœur se noie
Comme vous êtes loin, paradis parfumé!
Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
- Mais le vert paradis des amours enfantines,
L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine ?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs ?
Paris
Le Crépuscule du matin, Le Cygne.
Mal et horreur
UNE CHAROGNE:
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dît que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes baisers décomposés !
LE VIN DE L'ASSASSIN:
Ma femme est morte, je suis libre !Je puis donc boire tout mon soûl.
Lorsque je rentrais sans un sou,
Ses cris me déchiraient la fibre.
Autant qu'un roi je suis heureux ;
L'air est pur, le ciel admirable…
Nous avions un été semblable
Lorsque j'en devins amoureux !
L'horrible soif qui me déchire
Aurait besoin pour s'assouvît
D'autant de vin qu'en peut tenir
Son tombeau ; - ce n'est pas peu dire :
Je l'ai jetée au fond d'un puits,
Et j'ai même poussé sur elle
Tous les pavés de la margelle.
- Je l'oublierai si je le puis !
Au nom des serments de tendresse,
Dont rien ne peut nous délier,
Et pour nous réconcilier
Comme au beau temps de notre ivresse,
J'implorai d'elle un rendez-vous,
Le soir, sur une route obscure.
Elle y vint ! - folle créature !
Nous sommes tous plus ou moins fous !
Elle était encore jolie,
Quoique bien fatiguée ! et moi,
Je l'aimais trop ! voilà pourquoi
Je lui dis : Sors de cette vie !
Nul ne peut me comprendre. Un seul
Parmi ces ivrognes stupides
Songea-t-il dans ses nuits morbides
A faire du vin un linceul ?
Cette crapule invulnérable
Comme les machines de fer
Jamais, ni l'été, ni l'hiver,
N'a connu l'amour véritable,
Avec ses noirs enchantements,
Son cortège infernal d'alarmes,
Ses fioles de poison, ses larmes,
Ses bruits de chaîne et d'ossements !
- Me voilà libre et solitaire !
Je serai ce soir ivre mort ;
Alors, sans peur et sans remords,
Je me coucherai sur la terre,
Et je dormirai comme un chien !
Le chariot aux lourdes roues
Chargé de pierres et de boues,
Le wagon enragé peut bien
Ecraser ma tête coupable
Ou me couper par le milieu,
Je m'en moque comme de Dieu,
Du Diable ou de la Sainte Table !
Une martyre, Femmes damnées.
Fureur
LE RENIEMENT DE SAINT PIERRE:
Qu'est-ce que Dieu fait donc de ce flot d'anathèmesQui monte tous les jours vers ses chers Séraphins ?
Comme un tyran gorgé de viande et de vins,
Il s'endort au doux bruit de nos affreux blasphèmes.
Les sanglots des martyrs et des suppliciés
Sont une symphonie enivrante sans doute,
Puisque, malgré le sang que leur volupté coûte,
Les cieux ne s'en sont point encore rassasiés !
- Ah ! Jésus, souviens-toi du Jardin des Olives !
Dans ta simplicité tu priais à genoux
Celui qui dans son ciel riait au bruit des clous
Que d'ignobles bourreaux plantaient dans tes chairs vives,
Lorsque tu vis cracher sur ta divinité
La crapule du corps de garde et des cuisines,
Et lorsque tu sentis s'enfoncer les épines
Dans ton crâne où vivait l'immense Humanité ;
Quand de ton corps brisé la pesanteur horrible
Allongeait tes deux bras distendus, que ton sang
Et ta sueur coulaient de ton front pâlissant,
Quand tu fus devant tous posé comme une cible,
Rêvais-tu de ces jours si brillants et si beaux
Où tu vins pour remplir l'éternelle promesse,
Où tu foulais, monté sur une douce ânesse,
Des chemins tout jonchés de fleurs et de rameaux,
Où, le cœur tout gonflé d'espoir et de vaillance,
Tu fouettais tous ces vils marchands à tour de bras,
Où tu fus maître enfin ? Le remords n'a-t-il pas
Pénétré dans ton flanc plus avant que la lance ?
- Certes, je sortirai, quant à moi, satisfait
D'un monde où l'action n'est pas la sœur du rêve ;
Puissé-je user du glaive et périr par le glaive !
Saint Pierre a renié Jésus… il a bien fait !
Mélancolie
Spleen:
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercleSur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
L'HORLOGE:
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible ;
Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!
Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !
Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "
Le temps et la mort
La Mort des amants.
Sur la voie du symbolisme
Correspondances:
La Nature est un temple où de vivants piliersLaissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondentDans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
Harmonie du soir.
1. angielarousse le 30-05-2008 à 17:39:55
je t'ai laissé un message sur hotmail comme quoi j'avais bien reçu ton adresse et je te remercie!!!!!
j'ai vu aussi les soutiens pour nos amies coconuts et marianne,amis la pauvre mariannne n'a rien fait de grave pour qu'on désactive son blog,je n'ai rien compris à leur geste donc je pense que c'est une plaisanterie d'un pertubateur!!!!
passe une bonne soirée et bisous
2. TIBILOUTE62 le 30-05-2008 à 19:09:20 (site)
☆ ♥ ☆ ♥ ☆ ♥ ☆ ♥ ☆ ♥ ☆coucou c est moi
╭╯☆★☆★╭╯。。。。。。- 。。。je fais arrêt immédiat sur ton blog
╰╮★☆★╭╯ 。。。。。。。。。。。pour te souhaiter
╭╯╭╯。。。。。。。。。。- 。une merveilleuse soirée et une bonne nuit
╔╝★╚╗ ╮╭☆ 。。。。。。。。。。et te remercier pour ta visite
║★☆★║╔═══╗ ╔═══- ╔═══╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨pour ton amitié
║☆★☆║║★☆║ ║★☆║ - ★☆║BISOUS╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨
◢◎══◎╚╝◎═◎╝═╚◎═◎- ═╚◎═◎╝..╥╥╥╥
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BISOUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
3. SARKIA le 30-05-2008 à 19:25:50 (site)
C'est moi !!!
Je passe chez toi pour te souhaitée
Une excellente soirée et une très bonne nuit
Prend soin de toi bisous a demain
Commentaires
1. indobui le 31-05-2008 à 06:31:26 (site)
Salut,
belle creation.
je te souhaite une bonne journée sous la pluie malheureusement pour nous.
2. indobui le 31-05-2008 à 06:31:29 (site)
Salut,
belle creation.
je te souhaite une bonne journée sous la pluie malheureusement pour nous.
3. indobui le 31-05-2008 à 06:31:45 (site)
Salut,
belle creation.
je te souhaite une bonne journée sous la pluie malheureusement pour nous.
4. zac51000 le 31-05-2008 à 07:40:09 (site)
bonjour je te souhaite un exelent week-end
5. johnnydu51 le 31-05-2008 à 08:07:14 (site)
bonjour
je te souhaite un
6. valerie1972 le 31-05-2008 à 13:40:52 (site)
kikou merci de ta fidelite et de tes com
passe un tres beau samedi
bizz val
7. valerie1972 le 31-05-2008 à 13:41:27 (site)
kikou merci de ta fidelite et de tes com
passe un tres beau samedi
bizz val