posté le 09-06-2008 à 17:24:51

johnny pavillon de paris comme le soleil

 

 

                             Johnny Hallyday 
                                   Comme le soleil
 
Paroles: J. Renard. Musique: D. Barbelivien   1979  "Pavillon de Paris"
© Philips
 

Je suis né à côté de lui
Il a toujours été mon meilleur ami
Il est au-dessus de moi
Le soleil

Je peux le regarder dans les yeux
Comme tu regardes les étoiles dans la nuit
Il est ma force et mon Dieu
Le soleil

Il m'a brûlé la peau et j'ai froid dans le cœur
J'ai besoin d'une fille qui serait la sœur
La sœur de mon soleil

Il m'a brûlé la peau, je cherche le bonheur
Il a brûlé ma vie, donne-moi ta chaleur
Ta chaleur comme le soleil

Et moi j'apprendrai à l'apprivoiser
Dans un rayon laser je vais l'attraper
Et tu pourras caresser
Le soleil

Tu auras le secret mais n'en parle à personne
D'ailleurs tu détruirais le numéro du code
Il est plus fort que les hommes
Le soleil

Il m'a brûlé la peau, toi tu brûles mon cœur
Je t'aime autant que lui, pourtant tu me fais peur
Peur comme le soleil

Je veux brûler ma peau, toucher le bonheur
L'amour est un ghetto, aujourd'hui je suis seul
Seul comme le soleil
Comme le soleil
Comme le soleil

 

 


Commentaires

 

1. TIBILOUTE62  le 09-06-2008 à 18:25:15  (site)

╭╯☆★☆★╭╯。。。。。。。。。。
  ╰╮★☆★╭╯ 。。。。。。。。。。。je passe de blog en blog  
  ╭╯╭╯。。。?。。。;。。。。
 ╔╝★╚╗ ╮╭☆ 。。。。。。。。。。avec mon ptit train popopop
 ║★☆★║╔═══╗ ╔═══╗ ╔═══╗
 ║☆★☆║║★☆║ ║★☆║ ║★☆║ te souhaiter une tres bonne soirée
◢◎══◎╚╝◎═◎╝═╚◎═◎╝═╚◎═◎╝..╥╥╥╥
╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨╨ gros bisous
♂♥**-.♂♥**-.♂♥**-.♂♥**-.♂♥**-.♂♥**-.♂♥**-.♂♥**-..♂♥**-.♂♥*

2. zac51000  le 09-06-2008 à 18:47:40  (site)

super titre de johnny
Hebergeur d'images
je t souhaite une bonne soiree je t'aime mon coeur

3. johnnydu51  le 09-06-2008 à 19:39:01  (site)

je te souhaite une agreable soiree
Hebergeur d'images

 
 
 
posté le 09-06-2008 à 14:50:07

VICTOR HUGO SUITE SES OEUVRES

 

 

 

Oeuvres de Victor Hugo
 

 

1820  Ode sur la Mort du Duc de Berry
1824  Nouvelles Odes
1826  Odes et Ballades
1827  Cromwell 
1829  Les Orientales , Le dernier jour d'un condamné,
Marion De Lorme
1830  Hernani


Hernani  de Victor Hugo
 

 

 Résumé de la pièce

 

 

Résumé de la pièce

 Acte I Le roi

Le roi d'Espagne Don Carlos s’introduit la nuit dans la chambre de Dona Sol dont il est secrètement amoureux. Caché derrière une armoire, il assiste à la rencontre entre Dona Sol et Hernani, un banni. Hernani, fils d’un homme décapité sur ordre du père de Don Carlos, s’est promis de venger son père. Dona Sol aime Hernani mais on l’a fiancée à son oncle, Don Ruy Gomez de Silva.

Don Carlos sort de sa cachette et les deux rivaux s’apprêtent à croiser le fer. Mais le vieux duc frappe à la porte. Don Ruy Gomez de Silva s'indigne en voyant deux hommes chez sa nièce. Mais l’inconnu découvre son visage et se présente. Le roi justifie sa présence et fait passer Hernani pour quelqu'un de sa suite. Il indique que l’heure est grave, l’empereur Maximilien, son aïeul venant de mourir. Il vient consulter Don Ruy Gomez de Silva, son fidèle sujet, et écouter ses conseils. Doit-il se porter candidat au trône du Saint-Empire ? Resté seul, Hernani qui a retrouvé l’assassin de son père exprime sa haine et médite sa vengeance.

 


Acte II Le bandit


Le lendemain, à minuit. Don Carlos se rend sous la fenêtre de doña Sol. Il souhaite enlever la jeune fille avant Hernani, dont il connaît maintenant l’identité. Trompée par l’obscurité, doña Sol le rejoint. C’est alors que surgit Hernani. Il propose un duel au roi, qui refuse avec beaucoup de mépris. Cette fois c’est Hernani qui a l’avantage. Grand seigneur, il laisse la vie sauve au roi et lui donne son manteau pour qu’il puisse traverser sans dommage, sa troupe de bandits.

Restés seuls, Hernani et doña Sol échangent quelques mots d’amour. Mais l’armée du roi est déjà à sa poursuite. Hernani quitte doña Sol et part rejoindre sa troupe.

 


Acte III Le vieillard

Le vieux duc Don Ruy Gomez de Silva va épouser doña Sol, sa jeune nièce. On prépare le mariage. Don Ruy Gomez de Silva savoure son bonheur , d’autant qu’on lui apprend la mort probable d’Hernani. Le jour des noces, un pèlerin frappe à la porte du château de Da Silva.

Découvrant doña Sol en tenue de mariée, le pèlerin déchire son habit et déclare son identité : «  je suis Hernani ».

La tête d’Hernani est mise à prix , mais la loi de l’hospitalité étant sacrée, Don Ruy Gomez de Silva fait barricader le château et décide de protéger Hernani.

Hernani et doña Sol  restent seuls et  dissipent tout malentendu. La jeune femme lui montre le poignard qu’elle a dérobé au roi. Hernani et doña Sol  échangent des mots d’amour et s’enlacent. C’est alors que surgit Don Ruy Gomez qui a des mots très durs sur l’attitude d’Hernani mais au nom de l’honneur, il se refuse toujours à trahir son hôte. C’est alors que les trompettes annoncent l’arrivée du roi. Don Ruy Gomez cache Hernani .

Le roi pénètre dans le château et est furieux d’apprendre que Don Ruy Gomez cache ce scélérat d’Hernani. Il lui propose le choix : où il accepte de livrer Hernani ou il fera prisonnière doña Sol  . Le duc hésite , mais finalement refuse de livrer Hernani. Il assiste impuissant à l’enlèvement de doña Sol.   Après son départ Don Ruy Gomez et Hernani complotent pour tuer le roi. Hernani offre son bras et sa vie à Don Ruy Gomez.

 


Acte IV Le tombeau


Aix La Chapelle, dans les caveaux qui renferment le tombeau de Charlemagne. Don Carlos apprend qu’on prépare un  complot contre lui. Il se retire seul dans le tombeau de Charlemagne et réfléchit à son futur rôle d’empereur.  Les conjurés arrivent dans le tombeau et n’aperçoivent pas Don Carlos qui se cache. Ils tirent au sort celui qui sera chargé d’assassiner le roi d’Espagne.  Don Carlos  sort de sa cachette et confond les conjurés. Il ordonne d’arrêter les coupables. C’est alors qu’Hernani révèle sa véritable identité : Il est Jean d’Aragon, fils d’un grand d’Espagne assassiné. Don Carlos se montre intraitable vis à vis des conjurés. C’est alors qu‘intervient doña Sol qui supplie le monarque.  Le roi se montre sensible à cette démarche  : il souhaite inaugurer son règne par une mesure de clémence. Il pardonne à tous les conjurés et permet à doña Sol d’épouser Hernani,   Jean d'Aragon.


Acte V La noce


Le palais de Jean d'Aragon. On y célèbre les noces de Jean d'Aragon  et de doña Sol. Alors que la fête s'achève on entend le son d'un cor. Un homme masqué répète à Hernani la promesse que celui-ci avait faite à Don Ruy Gomez. Doña Sol  apparaît. Elle supplie Don Ruy Gomez  qui ne veut rien entendre. Elle arrache la fiole de poison que le duc a donné à Hernani et en boit la moitié. Hernani achève la fiole et les deux amants meurent dans les bras l’un de l’autre. Don Ruy Gomez  se poignarde sur leurs cadavres.

 


1831  Notre-Dame de Paris,
Feuilles d'Automne
1832  Le Roi s'amuse 
1833  Lucrèce Borgia, Marie Tudor 
1835 Le Chants du Crépuscule
1837  Voix intérieures 
1838 Ruy Blas 

 


Ruy Blas  de Victor Hugo
 

 

 Résumé de la pièce

Extraits de la préface de Ruy Blas

Le texte intégral de Ruy Blas sur le site de l'Académie de Rouen

Un dossier très complet   de Ruy Blas sur le site de l'Académie de Rouen ( réalisé par Danielle Girard)

Résumé d'Hernani

 

 

Résumé de la pièce

Acte I
Un salon dans le palais du roi à Madrid.  Don Salluste de Bazan médite sur la disgrâce dont il est victime. Il vient d’être exilé de la cour, par la reine, doña Maria de Neubourg, en raison d’un enfant illégitime qu’il a eu avec une des suivantes de la reine. Il médite sa vengeance.

Il espère trouver en son cousin don César, jeune seigneur dévoyé, l’allié et l’instrument de sa vengeance. Mais don César, dans un sursaut d’honneur, refuse de prêter la main à ce complot.

Ruy Blas, valet de Don Salluste , resté seul avec Don César  lui avoue son amour insensé pour la reine. Don Salluste, qui a tout entendu, a désormais son stratagème : il fait enlever don César et le fait vendre aux corsaires d’Afrique. Il lui substitue Ruy Blas, à qui il fait écrire deux lettres : une invitation pressante à une dame aimée, et la reconnaissance par Ruy Blas qu’il est son valet. Puis il ordonne à Ruy Blas de séduire la reine et de devenir son amant.


Acte II

Un salon proche de la chambre de la reine. Délaissée par son époux, le roi Charles II, et prisonnière de l’étiquette despotique espagnole, la reine s’ennuie loin de son Allemagne natale. Elle rêve à l’inconnu qui chaque nuit lui dépose un bouquet de fleurs et qui a osé y joindre une lettre d’amour. Entre Ruy Blas, transformé en écuyer, qui lui apporte un billet laconique dicté par le roi. Avec émotion, la reine reconnaît en lui l’auteur de la lettre d’amour.

 Don Guritan, vieil aristocrate épris de la reine, devine cette idylle naissante et provoque Ruy Blas en duel. Pour le sauver, la reine exige que le vieil aristocrate jaloux parte sans délai pour Neubourg, en Allemagne, avec mission de remettre à son père un précieux coffret.


Acte III

La salle de gouvernement du palais royal.  En 6 mois, Ruy Blas ( qui porte toujours le nom de Don César) a fait une prodigieuse ascension politique. Il est comblé de titres et est devenu premier ministre.  Ses succès provoquent la jalousie des grands du royaume et sa vie privée, très secrète, leur curiosité malveillante. Au conseil du gouvernement, Ruy Blas surprend les transactions infâmes des ministres et les fustige d‘une tirade méprisante : «  Bon appétit, messieurs ! ». La reine, cachée dans un cabinet dérobé, a tout entendu. Elle avoue à Ruy Blas son admiration et son amour.  Ruy Blas, ivre de bonheur et d’orgueil, savoure cette déclaration. C’est alors que surgit Don Salluste, déguisé en valet. Il humilie Ruy Blas, lui rappelant qu’il n’est que son valet et aussi l’auteur d’une lettre où il reconnaît la bassesse de sa condition.  Don Salluste ordonne à Ruy Blas  de se rendre dans une maison secrète pour y attendre ses ordres. S’il refuse, sa liaison avec la reine sera rendue publique.


Actes IV

Une petite chambre dans la mystérieuse demeure où s’est rendu Ruy Blas. Après avoir envoyé un page afin d’avertir la reine de ne pas quitter son palais, Ruy Blas quitte la maison secrète de don Salluste pour aller demander aide à Dieu.

Dans la maison, un homme tombe par la cheminée . Il s’agit de Don César, qui tout en se restaurant raconte ses aventures. Un laquais lui apporte mystérieusement une sacoche pleine d’argent. Cet argent est en fait destiné à Ruy Blas ( le faux Don César). Une duègne vient lui confirmer le rendez-vous avec la reine . Ce rendez-vous a en fait été organisé par  Don Salluste . Don Guritan surgit avec deux épées en vue de son duel différé avec Ruy Blas. Don César le tue.

Arrive Don Salluste. Don César lui apprend qu’il a tué Don Guritan et qu’il a rendez-vous avec la reine. Voyant ses plans compromis, Don Salluste réussit à faire arrêter Don César en le faisant passer pour le célèbre voleur Matalobos.


Actes V

La même chambre la nuit.  Ruy Blas, persuadé qu’il a réussi a avertir la reine du danger et à la sauver, veut s’empoisonner. Mais doña Maria, appelée par une autre lettre dictée à Ruy Blas par don Salluste, est prise au piège. Elle apparaît.  Don Salluste savoure sa vengeance. Il met en demeure la reine de choisir entre le scandale ou l’abdication et la fuite avec Ruy Blas. La reine est prête à abdiquer , lorsque Ruy Blas, déchiré, éperdu, l’arrête et confesse son véritable nom et son état. Révolté, il tue Don Salluste de son épée, boit le poison et meurt dans les bras de la reine. Doña Maria lui crie son pardon et l’appelle de son nom ,  Ruy Blas.

 

Extraits de la préface de Ruy Blas par Hugo


Et premièrement pour ne signaler qu'un des aspects de la question, au point de vue de la philosophie de l'histoire, quel est le sens de ce drame ?


Au moment où une monarchie va s'écrouler, plusieurs phénomènes peuvent être observés. Et d'abord, la noblesse tend à se dissoudre. En se dissolvant, elle se divise, et voici de quelle façon : Le royaume chancelle, la dynastie s'éteint, la loi tombe en ruine ; l'unité politique s'émiette aux tiraillements de l'intrigue ; le haut de la société s'abâtardit et dégénère ; un mortel affaiblissement se fait sentir à tous au-dehors comme au-dedans ; les grandes choses de l'État sont tombées, les petites seules sont debout, triste spectacle public ; plus de police, plus d'armée, plus de finances ; chacun devine que la fin arrive. De là, dans tous les esprits, ennui de la veille, crainte du lendemain, défiance de tout homme, découragement de toute chose, dégoût profond. Comme la maladie de l'Etat est dans la tête, la noblesse, qui y touche en est la première atteinte. Que devient-elle alors ? Une partie des gentilshommes, la moins honnête et la moins généreuse reste à la cour. Tout va être englouti, le temps presse, il faut se hâter, il faut s'enrichir, s'agrandir et profiter des circonstances. On ne songe plus qu'à soi. Chacun se fait, sans pitié pour le pays, une petite fortune particulière dans un coin de la grande infortune publique. On est courtisan, on est ministre, on se dépêche d'être heureux et puissant. On a de l'esprit, on se déprave et l'on réussit. Les ordres de l'État, les dignités, les places, l'argent, on prend tout, on veut tout, on pille tout. On ne vit plus que par l'ambition et la cupidité. [...] L'état désespéré du royaume pousse l'autre moitié de la noblesse, la meilleure et la mieux née, dans une autre voie. Elle s'en va chez elle. Elle rentre dans ses palais, dans ses châteaux, dans ses seigneuries. Elle a horreur des affaires, elle n'y peut rien, la fin du monde approche. Il faut s'étourdir, fermer les yeux, vivre, boire, aimer, jouir. Le gentilhomme décuple sa livrée, achète des chevaux, enrichit des femmes, ordonne des fêtes, paie des orgies, jette, donne, vend, achète, hypothèque, compromet, dévore, se livre aux usuriers et met le feu aux quatre coins de son bien. Un beau matin, il lui arrive un malheur. C'est que, quoique la monarchie aille grand train, il s'est ruiné avant elle. Tout est fini, tout est brûlé. De cette belle vie flamboyante, il ne reste pas même de la fumée. Oublié et abandonnée de tous, excepté de ses créanciers, le pauvre gentilhomme devient alors ce qu'il peut, un peu aventurier, un peu spadassin, un peu bohémien. Il n'a plus d'or, mais il lui reste le soleil, cette richesse de ceux qui n'ont rien. Il a d'abord habité le haut de la société, voici maintenant qu'il vient se loger dans le bas, et qu'il s'en accommode ; il se moque de son parent l'ambitieux qui est riche et puissant ; il devient philosophe et compare les voleurs aux courtisans.

Si le double tableau que nous venons de tracer s'offre dans l'histoire de toutes les monarchies à un moment donné, il se présente particulièrement en Espagne d'une façon frappante à la fin du dix-septième siècle. Ainsi, si l'auteur avait réussi à exécuter cette partie de sa pensée, ce qu'il est loin de supposer, dans le drame qu'on va lire, la première moitié de la noblesse espagnole à cette époque se résumerait en don Salluste, et la seconde moitié en don César. Tous deux cousins, comme il convient.


En examinant toujours cette monarchie et cette époque, au-dessous de la noblesse ainsi partagée, et qui pourrait, jusqu'à un certain point, être personnifiée dans les deux hommes que nous venons de nommer, on voit remuer dans l'ombre quelque chose de grand, de sombre et d'inconnu. C'est le peuple. Le peuple, qui a l'avenir et qui n'a pas le présent ; le peuple, orphelin, pauvre, intelligent et fort ; placé très bas, et aspirant très haut ; ayant sur le dos les marques de la servitude et dans le cœur les préméditations du génie ; le peuple, valet des grands seigneurs, et amoureux, dans sa misère et dans son abjection, de la seule figure qui, au milieu de cette société écroulée, représente pour lui, dans un divin rayonnement, l'autorité, la charité et la fécondité. Le peuple, ce serait Ruy Blas.
Maintenant, au-dessus de ces trois hommes, il y a une pure et lumineuse créature, une femme, une reine. Malheureuse comme femme, car elle est comme si elle n'avait pas de mari ; malheureuse comme reine, car elle est comme si elle n'avait pas de roi ; penchée vers ceux qui sont au-dessous d'elle par pitié royale et par instinct de femme aussi peut-être, et regardant en bas pendant que Ruy Blas, le peuple, regarde en haut.

Paris, 25 novembre 1838, Victor Hugo


1843  Les Burgraves 
1852 Napoléon le Petit
1853 Les Châtiments

 


Les Châtiments de Victor Hugo
 

 

 Présentation des Châtiments

Victor Hugo. quitte Paris en décembre 1851 suite coup d'état perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre. Il réside d'abord à Bruxelles puis s'installe en Août 1852 à Jersey . Il y restera jusqu'à ce que les autorités de Jersey l'expulsent en 1855. Il ira alors à Guernesey, une île plus petite et plus sauvage que Jersey. Il ne rentrera en France qu'en 1870.

Les 98 poèmes des Châtiments décrivent sa colère et son indignation suite au coup d'état de celui qu'il a surnommé Napoléon le Petit. Ils sont publiés en 1853 à Bruxelles par Hetzel.

 

Ce recueil poétique est composé de 7 livres :

Livre I La société est sauvée

Livre II L’ordre est rétabli

Livre III La famille est restaurée

Livre IV La religion est glorifiée

Livre V L’autorité est sacrée

Livre VI La stabilité est assurée

Livre VII Les sauveurs se sauveront

Les 6 premiers livres portent des titres visant à caricaturer les principales valeurs du régime de Louis-Napoléon Bonaparte : " la société est sauvée ", " l'ordre est rétabli ", " La famille est restaurée ", " La religion est glorifiée " " l'autorité est sacrée ", " La stabilité est assurée ". Le septième "Les sauveurs se sauveront" parodie les livres précédents par un jeu de mot sur le verbe sauver. Il incarne l'espérance de Hugo qui espère déstabiliser Napoléon Le petit par l'influence de ses écrits.

Les Châtiments débute par Nox (le passé, la nuit du coup d'Etat, la dictature) et se termine par Lux (le futur, la lumière attendue de la Liberté, l'amour). Victor Hugo reprend, dans Les Châtiments, tous les thèmes de Napoléon le Petit, son violent pamphlet publié l'année précédente.


1856  Les Contemplations 

 


 
Les Contemplations de Victor Hugo
 

 

 Les Contemplations de Victor Hugo

 

Contexte

Description des Contemplations

 

Quelques Poèmes des Contemplations

Lise

Elle était pâle, et pourtant rose ...

Demain, dès l'aube...

A Villequier

Crépuscule

 

 

 

Contexte

 

Recueil de 158 poèmes rassemblés en 6 livres que Victor Hugo a publié en 1856. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1846 et 1855 . Mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1834. Les 11 000 vers des Contemplations comptent parmi les plus beaux poèmes de la poésie française . Victor Hugo y est à l'apogée de son art poétique

 

 

 

Les 6 Livres des Contemplations

 


Livre premier (29 poèmes). Aurore. C'est le livre de la jeunesse. Victor Hugo évoque ses premiers émois d'adolescent (Lise), ses souvenirs de collège (A propos d'Horace) , ses premières luttes littéraires (Réponse à un acte d'accusation), ses impressions de promeneur ému par la beauté de la nature (Vere novo, le poète s'en va dans les champs) ou le spectacle bucolique (La fête chez Thérèse). Victor Hugo s'y exprime le plus souvent à la première personne et y évoque son expérience de la vie et de la poésie.


Livre II (28 poèmes). L'âme en fleur. C'est le livre où Hugo conjugue le verbe Aimer. La plupart des poèmes sont inspirés par Juliette Drouet. Hugo évoque les premiers émois de leur rencontre, leurs promenades dans les vergers et les forêts. Il immortalise aussi les moments de bonheur ( Hier au soir, Mon bras pressait sa taille frêle); et aussi les épreuves vécues en commun, les désaccords, les réconciliations. Un jour, il note pour elle des impressions de voyage (Lettre) ; un autre jour, il lui écrit qu'il a rêvé d'elle (Billet du matin).


Livre III (30 poèmes). Les luttes et les rêves. C'est le livre où Victor Hugo relate la misère sociale et morale dont il est témoin. Ici, il dénonce les scandales , la guerre , la tyrannie, la peine de mort (La source, la Statue, La Nature). Ailleurs , il évoque la misère des sociétés modernes ( Melancholia). Ce livre s'achève par un grand poème ( Magnitudo Parvi) qui décrit la contemplation du poète tenant par la main son enfant et sondant avec elle le mouvement des astres.

 

 

Livre IV (17 poèmes) Pauca meae (Quelques vers pour ma fille). C'est le livre du deuil. Le 4 septembre 1843, Léopoldine et son mari, (Charles Vacquerie), se noient dans la Seine à Villequier. Hugo médite sur cet abîme qui sépare hier d'aujourd'hui. Il y exprime tour à tour sa révolte contre la cruauté du destin (trois ans après), sa nostalgie ( elle avait pris ce pli, elle était pâle et pourtant rose) . Parfois aussi il semble se soumettre à la volonté divine (A Villequier) . La douleur causée par la mort de sa fille Léopoldine semble inconsolable (Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne).


Livre V (26 poèmes) En marche. C'est le livre du ressaisissement, du dynamisme retrouvé. Le poète en exil s'arrache à sa tristesse et va chercher de nouvelles raisons de vivre dans la méditation. Il s'adresse à ses amis, à ses enfants, à ceux qu'il aime et leur exprime sa vision du monde. Il y décrit le spectacle immense de la nature, des Océans, des rochers, du ciel et médite sur la condition humaine (Mugitusque boum, Paroles sur la dune). Il y révèle aussi des impressions de promenade (Pasteurs et troupeaux), et des souvenirs d'enfance (Aux Feuillantines)


Livre VI (26 poèmes). Au bord de l'infini. C'est le livre de la méditation métaphysique; recueil peuplé de spectres, d'anges, de fantômes, et d'esprits. Le poète hésite entre l'angoisse (Horror, Pleurs dans la nuit) et l'espérance (Spes, Cadaver) ; et cette dernière semble l'emporter. Le livre s'achève sur le regard d'un " contemplateur , triste et meurtri, mais serein".

 


1859  La Légende des Siècles 
1862 Les Misérables 

 

 


Le résumé des Misérables
 

 

 Fantine, première partie

Cosette, deuxième partie

Marius, troisième partie

L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis, quatrième partie

Jean Valjean, cinquième partie

 

 

 

Fantine, première partie

 

L'évêque et le forçat ( livre premier et second)

1815. Alors que tous les aubergistes de la ville l'ont chassé, le bagnard Jean Valjean est hébergé par Mgr Myriel ( que les pauvres ont baptisé, d'après l'un de ses prénoms, Mgr Bienvenu). L'évêque de la ville de Digne, l'accueille avec bienveillance, le fait manger à sa table et lui offre un bon lit.

Jean Valjean a été condamné en 1795, pour le vol d'un pain et vient de passer vingt ans au bagne.

Pourtant malgré la générosité de son hôte, Jean Valjean s'enfuit en pleine nuit, après avoir dérobé les six couverts d'argent, les seules richesses de l'évêque. Le lendemain, les gendarmes le ramènent chez Mgr Bienvenu qui, à sa grande surprise, l'innocente. L'évêque lui offre même deux chandeliers en argent que Jean Valjean avait "oublié" d'emporter. Il souhaite ainsi aider l'ancien bagnard à redevenir un honnête homme. Pourtant sur la route, Jean Valjean commet un nouveau délit. Il vole un petit ramoneur. Mais, alors qu'il s'apprête à ranger son larcin dans sa besace, il revoit les chandeliers de Mgr Bienvenu, et se rappelle les paroles de l'évêque. Il n'aura plus alors qu'un seul but : honorer la bonté de l'ecclésiastique et servir le bien.

La déchéance de Fantine

Paris, Août 1817.

Quatre étudiants, dont un certain Tholomyès, font un bon repas dans un cabaret avec quatre jeunes filles insouciantes, dont l'une, Fantine étonne par sa beauté et sa candeur. Elle vit avec Tholomyès sa première histoire d'amour. Les quatre jeunes hommes ont promis "une surprise". Au dessert, ils s'esquivent pour … ne jamais revenir, annonçant dans la lettre d'explication qu'ils ont laissé, leur retour définitif dans leurs familles en province. Les jeunes filles s'amusent de cette farce, sauf Fantine, la plus jolie, qui est vraiment inquiète. Elle s'était offerte à Tholomyès et attend un enfant de lui.

 

 

Cosette livrée "aux loups"

Printemps 1818.

Fantine quitte Paris et porte dans ses bras la petite fille qu'elle a eu de Tholomyès, et pour laquelle elle a tout sacrifié, Cosette. Elle souhaite retourner à Montreuil sur Mer, sa ville natale, où elle espère trouver du travail. En chemin, à Montfermeil, elle fait la connaissance d'un couple d'aubergistes, d'allure plutôt accommodante, les Thénardier. Très vite Cosette joue avec les petites filles des aubergistes. Fantine y voit là un signe du ciel et propose de leur confier quelque temps la garde de Cosette. Les aubergistes acceptent moyennant une pension. Cosette qui n'a que cinq ans se retrouve ainsi prise au piège d'un sinistre couple qui ne tarde pas à en faire sa servante. Tout le pays va désormais surnommer Cosette, "l'alouette", petite esclave en haillons, fragile et tremblante, soumise à la tyrannie de ces abominables aubergistes.

 

 

La déchéance

Montreuil de 1818 à 1823

A son arrivée à Montreuil, Fantine découvre que sa ville natale est devenue prospère grâce à un inconnu, arrivé deux ans plus tôt et qui a su relancer et développer l'industrie de la région. Cet homme, M. Madeleine, (nom d'emprunt de Jean Valjean) semble un véritable bienfaiteur : il offre du travail à toutes les personnes honnêtes qui se présentent à sa fabrique, donne des conseils éclairés et multiplie les actes de générosité. Il est aussi doté d'une force peu commune. Un jour, il a sauvé un vieillard, Fauchelevent, que sa charrette menaçait d'écraser. M. Madeleine est parvenu à relever la carriole et à dégager le vieil homme, qui sans l'intervention de "cette force de la nature" était promis à une mort certaine. Au terme de sa réussite industrielle et de son ascension sociale, M. Madeleine accepte sous la pression de ses concitoyens de devenir le maire de la ville.

Un homme, l'inspecteur Javert, ténébreux, obsédé par l'autorité, reste pourtant insensible à l'admiration unanime dont bénéficie M. Madeleine. Pire, ayant travaillé auparavant dans les bagnes du midi, il s'intéresse particulièrement à ce notable. Il a l'impression que ce visage ne lui est pas inconnu …

Fantine a trouvé du travail dans les ateliers de M. Madeleine. Mais sa beauté suscite la jalousie de ses collègues qui commencent à l'épier. Elles découvrent que la jeune femme a un enfant naturel, ce qui lui vaut d'être renvoyée par la surveillante. Elle éprouve alors du mépris pour . Madeleine, qu'elle imagine responsable de ce renvoi.

Pour parvenir à payer la pension de Cosette, Fantine est obligée de vendre ses cheveux blonds et aussi ses dents.

Ultime étape de sa déchéance, la prostitution. Un jour d'hiver, Fantine, malade, fait les cent pas sur le trottoir. Un jeune bourgeois, pour se distraire, lui glisse une boule de neige dans le dos. Vexée, Fantine se jette sur l'individu et le frappe. L'inspecteur Javert intervient, arrête la prostituée et lui inflige six mois de prison. M. Madeleine, ému par les malheurs de la jeune fille intervient pour la faire libérer. Lorsqu'il apprend qu'il est indirectement la cause de la déchéance de cette jeune fille, Fantine ayant été chassé de ses ateliers à son insu, il fera tout son possible pour soigner la jeune femme et lui permettre de retrouver son enfant. Il rend de fréquentes visites à Fantine, la fait signer et envoie de l'argent aux Thénardier.

Entre-temps, il apprend de la bouche de Javert, qu'un homme, qui dit s'appeler Champmathieu, mais qui serait en fait l'ancien forçat Jean Valjean, va être jugé à Arras pour un vol de pommes. M. Madeleine, après une nuit de débat intérieur ( la célèbre "tempête sous un crâne") se rend au tribunal. Il prend la défense de Champmathieu en se dénonçant. Cet aveu lui vaudra d'être arrêté par Javert dans la chambre de Fantine, qui meurt avant d'avoir revu Cosette.

 

 

Cosette, deuxième partie

 

La bataille de Waterloo

Mai 1861. Le narrateur raconte une visite à pied sur les vestiges de la défaite napoléonienne de Waterloo ( visite que Victor Hugo fit en 1861, lors de son retour de l'Ile d'Elbe sur les lieux même de la bataille de juin 1815). Ce jour-là, Napoléon affrontait les troupes anglaises et les forces coalisées de l'Europe continentale. Victor Hugo réfléchit sur les causes de ce désastre napoléonien : il pleuvait ce jour-là, le sol était boueux, ce qui empêcha l'empereur de déployer librement son artillerie, son arme stratégique. Pire, mal renseignée, la cavalerie française se précipita dans un ravin, où beaucoup de soldats périrent, écrasés. Les renforts espérés n'arrivèrent pas . Cambronne fit passer à la postérité cette défaite héroïque. La garde impériale qu'il dirigeait lutta jusqu'au dernier carré et, lui, lança à l'ennemi son mot célèbre : "M…"

Le narrateur relate alors une funèbre rencontre qui lui permet d'introduire un des personnages des Misérables dans cette bataille de Waterloo : pendant la nuit qui suit cette bataille, un sordide escroc dépouille les cadavres de tous leurs objets précieux. Il dégage le corps d'un officier pour lui voler sa montre. Celui-ci n'est que blessé et est persuadé que l'inconnu lui a sauvé la vie. L'officier reconnaissant, le colonel Pontmercy, demande son nom à son sauveur providentiel : c'est Thénardier.

 

Le sauvetage de Toulon

1823. Emprisonné suite à son arrestation par Javert, Jean Valjean était parvenu à s'évader. Mais il a été repris. Il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité et se retrouve au bagne de Toulon. Lors d'un accident sur un vaisseau de guerre rentré au port de Toulon, il sauve la vie d'un marin, ce qui lui vaut le soutien de la foule qui réclame sa grâce. il se jette à la mer et parvient à s'échapper en nageant sous le bateau. Personne ne retrouvant son corps, on le croira mort.

 

Jean Valjean recueille Cosette

Ayant retrouvé la liberté, Jean Valjean souhaite honorer la promesse qu'il avait faite à Fantine : libérer Cosette. Il arrive à Montfermeil la veille de Noël. Cosette est toujours en haillons. Alors que la petite servante se fait réprimander par La Thénardier, Jean Valjean prend sa défense. Puis la terrible mégère envoie Cosette, à la nuit tombée, chercher de l'eau à la fontaine, là-bas dans la forêt. Corvée que Cosette redoutait, d'autant que la nui est glaciale et le seau plus grand qu'elle.

Cosette part seule dans cette nuit de Noël. Elle jette un regard devant une somptueuse poupée, exposée dans l'une des baraques dressées pour Noël . Puis elle s'enfonce dans la nuit noire. Le seau rempli, il lui faut vaincre la fatigue, la peur et le froid et se dépêcher car sa patronne a horreur d'attendre. Soudain, elle sent que le seau devient de plus en plus léger. Une grosse main s'est saisie de l'anse. Cosette se sent protégée par cet homme très fort qu'elle ne connaît pas et qui pourtant la rassure. En échangeant quelques mots avec la jeune servante, Jean Valjean reconnaît la fille de Fantine et l'aide à porter le seau jusqu'à l'auberge.

Il lui fait cadeau de la poupée tant admirée, indemnise les affreux aubergistes et emmène Cosette avec lui.

 

Le couvent

 

Jean Valjean et Cosette se rendent à Paris où l'ancien forçat loue une maison vétuste et isolée, la masure Gorbeau. Il s'y installe avec la jeune fille qu'il protège d'un amour paternel. Quant à Cosette, elle a retrouvé sa gaieté et son insouciance. Mais bientôt Jean Valjean se sent surveillé. Le regard soupçonneux d'une vieille voisine ne laisse rien présager de bon. La vieille dame fait rentrer un nouveau locataire qui n'est autre que Javert. Le soir même, Jean Valjean décide de partir. Il s'enfuit avec Cosette dans la nuit. Javert lance une escorte de policiers et de soldats à leur trousse. Il faut toute la clairvoyance et l'agilité de l'ancien forçat pour échapper à la meute des poursuivants. Il escalade un mur, parvient à hisser Cosette et se retrouvent tous deux dans un lieu étrange. Ils y entendent des chants célestes et aperçoivent au sol des formes bizarres. Heureusement apparaît un vieil homme providentiel, Fauchelevent. Autrefois, alors qu'il était maire de Montreuil sur Mer, M. Madeleine, alias Jean Valjean, avait sauvé la vie à cet homme et lui avait trouvé un poste de jardinier dans le couvent du Petit Picpus; jardin dans lequel ils ont trouvé refuge, ce soir, par le plus grand hasard. Plein de reconnaissance, le vieil homme les accueille. Il leur apprend que ce couvent est également une institution pour jeunes filles. Il leur indique aussi, qu'exceptés le prête et le jardinier, aucun homme n'est admis dans cet établissement. Il leur offre toutefois un abri. Fauchelevent profitera de la mort d'une religieuse et de la confiance dont il bénéficie dans ce couvent pour demander la permission de faire venir son frère et la fille de celui-ci pour l'aider dans son travail. Grâce à ce subterfuge, Jean Valjean va donc pouvoir être employé comme aide-jardinier. Une nouvelle fois l'ancien forçat va changer d'identité et s'appellera désormais le frère Fauchelevent. Quant à Cosette elle devient élève dans ce couvent; les religieuses espérant bien la convaincre d'entrer plus tard dans les ordres.

 

Marius, troisième partie

 

Retour à la Masure Gorbeau

Un peu plus de huit années se sont écoulées. La Masure Gorbeau, jadis habitée par Jean Valjean, abrite maintenant de nouveaux locataires. On y trouve une famille misérable : le père, qui dit s'appeler Jondrette , son épouse et leurs deux filles . Quant au fils Gavroche, un vrai gamin de Paris, il a choisi de vivre dans la rue. Cette famille accueille un nouveau voisin , un jeune homme , petit-fils d'un "grand bourgeois", nommé Marius Pontmercy.

 

Marius, son père et son grand-père

Marius a passé toute son enfance chez son grand-père, un royaliste intransigeant qui ne supporte ni la révolution ni l'Empire. En effet à la mort de sa fille, le vieil homme a récupéré le jeune Marius, ne supportant pas de le laisser aux soins de son père, un colonel de l'Empire. Après une brillante carrière dans l'armée napoléonienne, le père de Marius a été, lors de la Restauration, assigné à résidence dans l'Eure. Le grand-père s'efforce de maintenir Marius à l'écart de son père. Appelé au chevet de son père, Marius arrive trop tard, il ne pourra le revoir vivant. Il recueille juste un billet, écrit de sa main, qui lui demande de faire tout ce qu'il pourra pour retrouver et aider le sergent qui lui a sauvé la vie à Waterloo, Thénardier.

Assez peu touché par la mort de ce père qu'il n'a pas connu, Marius découvre peu après que le colonel de Pontmercy fut un héros et un père aimant et tendre . Il apprend également que son père venait de temps en temps, discrètement, à l'église , en restant caché derrière un pilier pour tenter d'apercevoir son fils.

Dès lors Marius souhaitera se pencher sur le passé de son père. Il se passionne pour la Révolution et l'Empire et recherche toute trace de l'héroïsme de ce père qu'il n'a pas connu. Le grand-père de Marius ne peut supporter le revirement politique de son petit-fils. Après une violente altercation, le vieil homme chasse son petit-fils.

 

Les amis de l'ABC

 

Marius refuse toute aide financière. A la recherche d'un toit , il trouve refuge dans un hôtel, où l'emmène Courfeyrac, l'un de ses amis étudiants. Ce dernier le présente à un groupe d'étudiants, qui avec quelques ouvriers , ont fondé une société secrète, les amis de l'A.B.C (jeu de mots sur l'abaissé, qui signifie le peuple). Ils tiennent leurs réunions, dans l'arrière salle d'un café du quartier latin. Marius poursuit ses études d'avocat mais vit de quelques traductions qui lui permettent tant bien que mal de payer les notes de l'hôtel. C'est pourquoi il finit par élire domicile dans la masure Gorbeau. Suite à une brillante plaidoirie qui couronne ses études, il est reçu avocat. Pour préserver son indépendance, Marius refuse de plaider et va se contenter d'aléatoires travaux de librairie.

 

Un regard au jardin du Luxembourg

 

Marius, qui a une vingtaine d'années est un beau jeune homme, à la fois rêveur et réservé du fait de sa pauvreté. Un jour, lors de sa promenade au jardin du Luxembourg, il remarque une jeune fille qui se promène avec un vieil homme aux cheveux blancs. Le regard qu'elle va lui offrir va l'enflammer. Il en tombe aussitôt follement amoureux. Dès lors, il reviendra tous les jours au Luxembourg, avec son plus bel habit et multipliera les manœuvres pour attirer l'attention de la jeune fille sans provoquer de soupçon chez celui qu'il prend pour son père. Un jour, n'y tenant plus, il va suivre le vieil homme et sa fille jusqu'à leur domicile. Cette filature éveille l'attention du vieux monsieur qui se retourne vers Marius pour le toiser.

 

Quelques jours se sont écoulés. La jeune fille et le vieil homme ne viennent plus au jardin du Luxembourg. N'y tenant plus, Marius se rend au pied de leur immeuble et questionne le portier. Il lui apprend qu'ils ont soudainement déménagé. Marius est désespéré.

 

Plusieurs mois ont passé depuis que Marius a perdu la trace de la jolie jeune fille qui fait battre son cœur. Il est mélancolique et accablé. Jusqu'au 2 février 1831.

Ce jour-là, ayant été sollicité par une des filles de ses voisins, qui mendiait, Marius , pris de pitié lui a donné, malgré ses maigres ressources, 5 francs. Puis rentrant dans sa chambre, il se met à observer par l'une des ouvertures du mur le logement de ses voisins; Il aperçoit quatre créatures hideuses, le père, la mère et les 2 filles vivant dans une immense pauvreté et une affreuse saleté. C'est alors qu'une des filles annonce l'arrivée d'un "généreux monsieur" qu'elle avait, lui aussi, sollicité dans la journée. Surprise de Marius qui voit entrer dans le taudis de ses voisins, le vieil homme et la jeune fille qu'il aime. Apitoyé par cette famille de "misérables" , le monsieur promet de revenir le soir même avec l'argent qui leur permettra de payer leur loyer.

 

Dès le départ de celle qu'il aime et de son père, Marius n'a qu'une idée, les suivre. Hélas, sans argent il lui faut vite déchanter, il ne peut même pas se payer le fiacre dont il aurait besoin pour les filer. De retour à la masure Gorbeau, Marius assiste à d'inquiétants préparatifs dans le taudis de ses voisins. Le père Jondrette prétend avoir reconnu le vieil homme et prépare avec sa femme un guet-apens destiné à leur "bienfaiteur". Persuadé que le père de celle qu'il aime est en danger, Marius décide de tout raconter à la police. Il explique la situation à un policier qui l'écoute avec un grand intérêt. Ce policier , c'est Javert …

Le soir, Marius, a repris son poste d'observation. Le "bienfaiteur" est à peine rentré qu'une bande de malfaiteurs, au visage charbonneux l'entourent et le ligotent; Il souhaitent lui faire avouer son adresse, en vue d'enlever sa fille et d'obtenir une énorme rançon. Le vieillard résiste. Pour montrer sa détermination , il va même jusqu'à s'appliquer lui même sur le bras le fer rouge que ses geôliers avaient préparé pour le faire parler.

Animé d'une soif de vengeance, Jondrette, ne peut résister au plaisir sadique de révéler à son prisonnier sa véritable identité : il s'appelle Thénardier , a été aubergiste à Montfermeil et voue de la haine à un certain Jean Valjean qui l'avait humilié…

Marius est en proie à un cruel dilemme. Il se trouve enfin en face de Thénardier, celui qui a sauvé la vie à son père, le Colonel Pontmercy, à Waterloo; colonel qui dans ses dernières volontés avait exprimé le désir que son fils lui témoigne sa reconnaissance. Va-t-il laisser tuer le père de celle qu'il aime ? Doit-il donner l'alerte aux policiers, comme le lui avait demandé Javert ?

La brusque irruption de Javert et de ses hommes met fin à sa cruelle hésitation. Thénardier et tous les bandits sont arrêtés. Le mystérieux vieillard, lui, est parvenu à s'échapper, ce qui contrarie énormément Javert . Visiblement, c'est surtout le vieil homme qu'il aurait aimé appréhender.

Le lendemain , Gavroche vient rendre visite à sa famille. Il découvre le taudis vide et on lui apprend qu'ils sont tous en prison.

 

L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis, quatrième partie

 

Sur les traces de Cosette

1831-1832

La France connaît une nouvelle période de fébrilité politique. Louis Philippe est certes parvenu à affirmer son pouvoir, mais il doit affronter des opposants de plus en déterminés qui contestent le principe même du pouvoir monarchique. Des théories socialistes se font jour tandis que des sociétés secrètes effectuent un inébranlable travail souterrain. Il règne dans Paris et notamment dans les quartiers populaires une furtive effervescence. Les signes de contestation se multiplient, perceptibles au travers de plusieurs accrochages entre les ouvriers et les forces de l'ordre. Une fièvre révolutionnaire semble gagner certains quartiers de Paris, notamment au faubourg Saint-Antoine, où ouvriers et agitateurs se concertent. Enjolras et ses amis participent activement à ce bouillonnement

 

Marius a quitté la masure Gorbeau pour ne pas avoir à témoigner contre Thénardier suite à l'affaire de l'embuscade contre Jean Valjean. Il est allé vivre chez son ami Courfeyrac. Il semble peu concerné par cette effervescence politique qui règne à Paris. Une nouvelle fois le jeune avocat a perdu la trace de Cosette. Il passe beaucoup de temps à songer à la jeune fille et ses promenades songeuses le ramènent régulièrement dans les faubourgs de la ville, au lieu-dit "Le Champ de l'Alouette"; lieu-dit dont le nom ressemble à celui qu'évoquait Thénardier lorsqu'il préparait le guet-apens contre Jean Valjean. Eponine, la jeune fille de Thénardier, qui a échappé à la prison en raison de son jeune âge parvient à retrouver Marius qu'elle aime sans grand espoir. Elle a pu se procurer l'adresse de Cosette et propose à Marius de le conduire auprès de sa jolie rivale.

 

La Rue Plumet

Après plusieurs années passées au couvent, Jean Valjean a préféré faire connaître à Cosette la "vraie vie" plutôt que de lui faire courir le risque de devenir religieuse. Il a profité de la mort du vieux Fauchelevent pour quitter le couvent du Petit Picpus.

Il s'est installé avec elle rue Plumet, dans une maison discrète qui a l'avantage d'avoir une sortie secrète. Jean Valjean n'a gardé pour lui qu'une simple remise tandis qu'il a laissé à Cosette la confortable maison.

Cosette, d'enfant disgracieuse qu'elle était au sortir du couvent est devenue une jeune femme rayonnante. Elle est amoureuse en secret de ce jeune homme qu'elle avait rencontré au jardin du Luxembourg. Jean Valjean, ayant noté cette idylle naissante et éprouvant une secrète jalousie pour celui qui pourrait lui dérober " sa fille" avait alors décidé de mettre fin aux promenades du jardin du Luxembourg.

Un matin de l'automne 1831, au cours d'une promenade matinale, Cosette assiste par hasard à un convoi de forçats partant pour les galères. A la vue de ces galériens enchaînés, elle a une réaction horrifiée. Jean Valjean qui assiste à la scène ressent tout à coup la fragilité de son bonheur. Il suffirait que Cosette apprenne la vérité sur son passé pour que soudain, peut-être, tout s'écroule….

Autre incident qui contrarie Jean Valjean et qui lui rappelle son passé : l'agression dont il est victime, lors d'une de ses promenades. Un jeune voyou au regard arrogant tente de lui dérober sa bourse. Malgré son âge, Jean Valjean parvient à se défendre et à contenir le jeune brigand. Il le sermonne et lui montre les malheurs auxquels il s'expose : le bagne, les travaux forcés, une vie détruite… Suite à cette mise en garde, il donne sa bourse au jeune voyou.

La discussion a eu un témoin : Gavroche. Il s'approche du voyou que les propos de Jean Valjean ont déstabilisé et lui dérobe la bourse de l'ancien forçat. Gavroche la destine à un vieux chercheur désargenté, le père Mabeuf, dont Gavroche a surpris une conversation que le vieillard avait avec sa servante. N'ayant plus aucun argent, le vieil homme est menacé d'expulsion. La bourse que Gavroche a jeté par dessus la haie tombe aux pieds du vieil homme.

Cosette, elle, savourant l'arrivée du printemps retrouve sa bonne humeur naturelle. Elle en arriverait presque à oublier Marius. Plusieurs soirs, alors qu'elle est seule, Jean Valjean étant en voyage, elle aperçoit dans le jardin de leur maison un mystérieux rôdeur. Un autre jour, elle aperçoit, sur un des bancs du jardin, une pierre. Sous cette pierre, elle découvre une enveloppe contenant plusieurs pages manuscrites. Il s'agit du journal intime dans lequel un jeune homme évoque tous les sentiments et les émotions qu'il a éprouvés depuis qu'il l'a croisée, il y a quelques années, dans le jardin du Luxembourg. En lisant ces quelques pages, les yeux de Cosette s'enflamment à nouveau pour cet inconnu qu'elle avait elle aussi aimé. Ce soir là, dans le jardin elle a hâte de croiser ce mystérieux visiteur. Quelques minutes plus tard, Marius s'approche d'elle et lui déclare sa passion. Dissimulés par une végétation luxuriante, ils échangent leur premier baiser. Les deux jeunes amoureux se confient longuement l'un à l'autre et se dévoilent enfin leur prénom : Marius et Cosette.

 

Durant ce printemps 1832, ils se revoient souvent dans le jardin de la maison de la rue Plumet. La candeur de Cosette et la vertu de Marius magnifient ce grand amour. Pendant ce temps Thénardier , grâce à l'aide de Gavroche, est parvenu à s'évader de la prison. Il prépare avec ses complices un nouveau larcin . Ils ont en effet appris en prison qu'il y avait une cible idéale, rue Plumet : un vieil homme riche vivant seul avec sa fille.

Dans la soirée du 3 juin 1832, ils rôdent autour de la maison de Jean Valjean. Cosette et Marius, tout à leur amour ne s'aperçoivent de rien. Il faudra l'intervention courageuse d'Eponine, la propre fille de Thénardier, qui ne peut s'abstenir d'épier continuellement celui dont elle est amoureuse, pour empêcher les malfaiteurs d'accomplir leur délit. Elle ose faire obstacle à son père et ses complices et menace d'alerter le quartier s'ils s'obstinent. Finalement ils abdiquent et disparaissent.

 

Le bonheur de Marius et de Cosette sera éphémère. Cosette annonce à son amant que Jean Valjean lui a demandé de se préparer pour un long voyage en Angleterre. Ne pouvant se résoudre à cette séparation, Marius ne voit d'autres solutions que d'aller solliciter son grand-père , M. Gillenormand , pour lui demander l'autorisation d'épouser Cosette.

L'entrevue entre le vieil homme et son petit-fils a lieu dès le lendemain. Malgré l'amour qu'il porte à Marius, M. Gillenormand ne parvient pas à assouplir son attitude rigide et austère. Marius, lui, trop focalisé sur son amour pour Cosette, en oublie de montrer à son grand-père le repentir que ce dernier attend. Entre ces deux êtres pourtant si proches, mais qui ne parviennent pas à rompre la glace, c'est l'incompréhension totale. Le grand-père dans un réflexe de vieux libertin, conseille même à Marius de faire de Cosette sa maîtresse . C'en est trop pour le jeune romantique qui n'admet pas que son grand-père puisse déshonorer son amour. Il claque la porte, abandonnant le vieil homme à sa douleur.

Pendant ce temps, Jean Valjean acquiert la certitude qu'il lui faut fuir à nouveau. Une main mystérieuse jette à ses pieds un bref message : "Déménagez ! "

Le lendemain matin, lorsque Marius arrive rue Plumet, il découvre la maison vide. Désespéré, il est décidé à mourir. Une voix l'interpelle et lui indique que ses amis l'attendent sur une barricade. Il se dirige spontanément vers le quartier d'où proviennent des bruits de combat. En effet ce jour-là Paris connaît l'une des plus graves émeutes populaires du dix-neuvième siècle. Une foule immense et en colère assiste aux funérailles du général Lamarque, un des derniers survivants de l'armée napoléonienne. Très vite le peuple se retrouve face aux forces de l'ordre, c'est l'insurrection. Clameurs et coups de feux. Les premières barricades se dressent dans les petites rues du centre de Paris.

Gavroche, le visage rayonnant a dérobé un vieux pistolet dans une brocante. Il marche d'un pas décidé au travers des rues enfiévrées. Il rejoint un groupe de révolutionnaires à la tête duquel se trouve Enjolras, un jeune chef indomptable. C'est au cœur des Halles, dans une ruelle, au pied d'un cabaret, le Corinthe, que ce groupe décide de dresser une barricade. Ils renversent un omnibus. Puis c'est la distribution des armes et des munitions.

Soudain Gavroche, reconnaît dans le groupe, un homme de grande taille. Il s'agit d'un traître, d'un mouchard, qui s'est glissé au milieu du groupe d'insurgés : Javert. Ce dernier ne cherche pas à nier son identité. Le groupe le fait prisonnier et l'attache au poteau d'un cabaret.

Avertis par Gavroche de l'approche d'une troupe militaire, les révolutionnaires se mettent à leur poste de combat. Les premiers coups de feu des gardes nationaux éclatent. Le drapeau rouge qui flottait au sommet de la barricade tombe. Un vieil homme de 80 ans, le père Mabeuf, ce vieux savant que Gavroche avait secouru, s'empare du drapeau. Il se hisse au dessus de la barricade et agite le drapeau rouge. Il mourra sous le crépitement des balles en criant : "Vive la révolution, vive la république".

Enjolras profite de cet acte héroïque pour haranguer son groupe. Mais les forces armées attaquent la barricade, tuant d'autres insurgés. L'un des gardes nationaux s'apprête à frapper Gavroche lorsqu'une balle l'atteint en plein front. C'est Marius qui vient d'arriver sur les lieux du combat. On tire sur lui, mais un jeune homme s'interpose et le protège de son corps. Après avoir sauvé la vie de Gavroche, le jeune homme s'empare d'un baril de poudre et menace de faire sauter la barricade. Effrayés par une telle détermination, les gardes nationaux replient chemin.

 

La joie des insurgés sera brève. Un de leurs amis manque à l'appel. Il s'agit du poète Jean Prouvaire. Les forces de l'ordre l'ont capturé et on l'entend pousser un dernier cri lorsque les balles d'un peloton d'exécution résonnent dans les petites ruelles

 

Le sort de Javert est scellé. En représailles, le groupe décide de l'exécuter. Marius inspecte les environs. C'est alors que le jeune homme qui tout à l'heure s'est interposé pour lui sauver la vie, l'appelle. Il s'agit en fait d'Eponine, la fille de Thénardier qui, pour s'approcher incognito de Marius, s'est déguisée en ouvrier. Mortellement blessée, elle avoue au jeune homme la passion qu'elle éprouve pour lui, lui dévoile qui est Gavroche et lui donne un billet que lui a confiée Cosette à son intention.

Sur ce bout de papier, Cosette a juste eu le temps de griffonner l'adresse où il se sont réfugiés avant leur départ pour Londres : Rue de l'Homme Armé. Grâce à ce mot, Marius comprend que Cosette ne l'a pas abandonné. Pourtant, toujours convaincu de l'impossibilité de leur amour, il reste décidé à mourir. Il rédige à son tour un billet à son intention; billet qu'il confie à Gavroche et qui annonce sa mort imminente.

Rue de l'Homme-Armé, Jean Valjean est extrêmement déconcerté. Il vient de découvrir par hasard, sur un buvard, le texte que Cosette vient d'adresser à son amant. Il est en train de vivre ce moment tant redouté : celui de perdre, Cosette, le seul être qu'il ait vraiment aimé. Il se sent révolté et éprouve alors une immense haine pour celui qui lui vole Cosette. Il descend alors dans la rue et s'assied sur une borne. Arrive alors Gavroche, qui avec son air enjoué, le délivre de sa sombre méditation. Il prend connaissance du billet que lui apporte gavroche e ressent un soulagement horrible, lorsqu'il apprend la mort prochaine de Marius.

Sa mission accomplie, Gavroche repart en chantant vers les barricades. Jean Valjean marche sur ses traces.

 

 Jean Valjean, cinquième partie

La nuit s'achève. Le jour se lève, ce 6 juin, avec un goût amer pour les insurgés. Contrairement à leurs espoirs, le peuple de Paris ne les a pas suivis. Il savent que leur combat est perdu. La barricade héroïque souhaite pourtant se battre jusqu'au bout. Personne ne veut abandonner la lutte. Marius et Enjolras parviennent difficilement à convaincre cinq hommes, ayant des enfants à charge, de quitter le combat. On leur donne les habits de gardes nationaux qui ont été tués pour qu'il puissent fuir. Il n'y a en fait que quatre gardes nationaux tués, le cinquième ne devra son salut qu'à Jean Valjean qui vient d'arriver sur la barricade et qui jette son habit au cinquième père de famille.

 

Les insurgés défendant la barricade doivent maintenant affronter les canons. Les munitions se font de plus en plus rares. Profitant d'un court moment de répit, Gavroche se risque hors de la barricade pour récupérer les munitions des soldats qui ont été abattus lors des derniers échanges de coups de feu. Le "gamin de Paris" prend même un malin plaisir à chanter pour provoquer les gardes nationaux. Ceux-ci le prennent pour cible, tandis qu'il court en tous sens pour les agacer. Puis il tombe, fauché par une balle au milieu de sa chanson.

L'issue fatale du combat semble proche. Jean Valjean obtient, du groupe, l'autorisation d'exécuter leur otage Javert. Il emmène le mouchard à l'écart de la barricade, et au grand étonnement du policier tire plusieurs fois en l'air. Il lui rend sa liberté, après lui avoir indiqué son adresse.

Au même moment la barricade est prise d'assaut. Les amis d'Enjolras tombent les uns après les autres. Les derniers insurgés se retranchent dans une salle du cabaret. Les gardes les pourchassent. Tous vont être exécutés. Marius, lui, blessé, se sent saisi par une main énergique. C'est Jean Valjean qui parvient à l'arracher à une mort certaine. Il soulève une bouche d'égout et parvient à emporter le blessé, évanoui, sur son épaule.

La police descend à son tour dans les égouts et poursuit les fuyards. Jean Valjean manque de se noyer. Cette fuite dans l'obscurité est semée d'embûches et de pièges : culs de sac, amoncellements de boue, patrouilles de policiers… Son instinct lui permet de les éviter. Après une longue et épuisante marche dans les sous-sols de Paris, il atteint enfin une grille de sortie, mais celle-ci est fermée à clef. C'est alors que surgit Thénardier, lui aussi réfugié dans les égouts pour échapper à des policiers qui le traquent. Thénardier ne le reconnaît pas, mais est persuadé que l'homme en face de lui est un criminel portant sur son dos sa victime. Moyennant une forte somme, Thénardier lui propose d'ouvrir la grille. En fait, il espère, en laissant passer devant lui un autre homme, fournir une victime facile aux policiers qui l'attendent derrière la grille. A peine, est-il sorti, que Jean Valjean est arrêté par Javert qui attendait justement Thénardier derrière la grille.

 

Jean Valjean accepte de se constituer prisonnier à condition que Javert l'aide à ramener Marius, toujours évanoui, chez son grand-père. Jean Valjean demande ensuite à Javert une ultime faveur : se rendre chez lui. Javert accepte. il l'accompagne rue de l'Homme-Armé, mais au lieu d'attendre sa victime, il disparaît. Depuis que Jean Valjean lui a sauvé la vie en ne le fusillant pas sur la barricade, Javert est bouleversé. Il découvre que les forçats peuvent être généreux. Ses schémas manichéens s'effondrent. Il ne supporte pas cette remise en question et va se jeter dans la Seine.

Pendant trois mois Marius se bat contre la mort. M. Gillenormand, son grand-père, le veille affectueusement. Trop heureux, lorsque son petit-fils est enfin rétabli, M. Gillenormand accepte même son mariage avec Cosette. Cosette, elle reçoit, de Jean Valjean, une dot de près de 600 000 francs, la totalité du trésor que M. Madeleine, alors maire de Montreuil sur Mer avait caché dans une clairière près de Montfermeil.

Le repas de noces a lieu dans les éclatants salons de M. Gillenormand. Tandis qu'en cette fin de soirée, Cosette et Marius, enfin seuls, goûtent " à ce grand bonheur sur lequel veillent les anges", Jean Valjean, se retrouve seul dans sa chambre. Il passe la nuit à pleurer, face à la valise, où il avait soigneusement gardé les vêtements de petite fille de Cosette.

A nouveau, il connaît un douloureux dilemme. Doit-il avouer à Marius, sa véritable identité , doit-il garder ce trop lourd secret ? Le lendemain, il a pris sa décision. Il avoue à Marius, qu'il est un ancien forçat et que Cosette n'est pas sa fille.

Marius est bouleversé par cet aveu. Il permet à Jean Valjean de continuer à voir Cosette. Mais très vite, il va éprouver de la répulsion pour cet ancien forçat et demandera au vieillard d'espacer ses visites puis de rompre tout contact avec Cosette.

Cosette, éblouie par son bonheur commence à oublier celui qui l'a élevée. Privé de sa "fille" adorée, Jean Valjean sombre dans le silence et la solitude Il tombe gravement malade et va mourir, seul, dans sa petite chambre. Ce qui anéantit, c'est la perspective de mourir sans revoir Cosette. C'est alors que l'on frappe à la porte. C'est Marius et Cosette qui d'un même cri appellent Jean Valjean : Père.

Marius a enfin pu découvrir toutes les qualités de l'ancien forçat. C'est lui qui l'a sauvé sur les barricades, et qui l'a ramené chez son grand-père, lui encore qui a laissé la vie sauve à Javert. Et tous ces gestes ont été accomplis avec la plus grande des discrétions.

Les deux jeunes époux se jettent aux pieds du vieil homme et le supplient de venir vivre avec eux. Ce moment remplit de bonheur Jean Valjean. Il puise dans ses dernières forces pour bénir le couple et évoque avec Cosette les jours heureux de leur vie ensemble et le souvenir de sa mère, Fantine. Il expire auprès de ses enfants en larmes.

Selon ses dernières volontés, il est enterré anonymement, comme un pauvre, dans un coin perdu du cimetière du Père-Lachaise. Quelques vers griffonnés rappelleront son étrange destin :

 

Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange.
Il vivait. Il mourut quand il n'eut plus son ange.
La chose simplement d'elle-même arriva,
Comme la nuit se fait lorsque le jour s'en va.
 


1863 William Shakespeare
1865  Chansons des rues et des bois
1866  Les Travailleurs de la mer,
Mille francs de récompense,
l'Intervention 
1869  l'Homme qui rit 
1874  Quatre-Vingt-Treize et Mes Fils
1875  deux premiers volumes d'Actes et Paroles (Avant l'exil et pendant l'exil)
1876  troisième volume d'Actes et Paroles (Depuis l'exil)
1877  deuxième série de la Légende des Siècles ,
l'Art d'être grand-père,
première partie de l'Histoire d'un crime
1878 deuxième partie de l'Histoire d'un crime,
Le Pape
1879 La Pitié Suprême
1880  Religions et religion (écrit en 1870)
1883 troisième Tome de la Légende des Siècles
Posthume  
1886 La Fin de Satan 
1887-1900 Choses vues (essai)

 

 

 


Commentaires

 

1. Harmonie  le 09-06-2008 à 14:59:50  (site)

Coucou, c'est encore moi! Je te fais un petit clin d'oeil de mon autre blog! J'ai pris beaucoup de retard! Alors est-ce que le papa de Bruno c'est fais opéré maintenant? Est-ce que vous tenez bon? En tout cas je vous offre toute mon amitié et mon amour! Gros bisous! Merci pour les nouvelles! Antje

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2. Harmonie  le 09-06-2008 à 15:36:13  (site)

Merci pour les nouvelles ma copine, repose toi bien! Je te fais de gros bisous! Avec toute mon affection! Antje

 
 
 
posté le 09-06-2008 à 14:24:40

victor hugo

 

 

  Biographie de Victor Hugo (1802-1885)
 

 

1) Les voyages de jeunesse (1802-1821)

1802  Victor Hugo est né à Besançon le 26 février 1802. Il est le troisième fils de Leopold et Sophie Hugo. 
1809 Son père qui deviendra général de Napoléon en 1809 entraîne toute la famille sur les routes de France et d'Europe.
1811 Sophie Hugo vient rejoindre son mari à Madrid avec ses trois enfants. Elle y reste un an. Cette année-là, Victor Hugo est pensionnaire dans une institution religieuse de Madrid, le collège des Nobles. 
1812 En mars 1812 ses parents se séparent et Sophie Hugo retourne vivre dans le quartier du Val de Grâce à Paris. De retour à Paris, Victor Hugo grandit auprès d'une mère tendre et assez libérale.
1816 Il s'adonne aux lettres et dès 1816, alors qu'il n'a que quatorze ans, qu'il note : "Je veux être Chateaubriand ou rien".
1817 L'Académie, à l'occasion d'un concours qu'elle organise, est a deux doigts de lui décerner le prix; mais le titre du poème de Victor Hugo, Trois lustres à peine, suggérant trop le très jeune âge du poète, effraye les jurés. Le prix lui échappe.
1819 En 1819 il se fiance secrètement, malgré la jalousie de son frère Eugène et contre l'avis de sa mère, avec Adèle Foucher, une amie d'enfance.
1820 9 mars. Victor Hugo reçoit une pension de 2000 francs du roi Louis XVIII pour son Ode sur la Mort du Duc de Berry
1821 Sophie Hugo, la mère de Victor Hugo meurt le 27 juin. Moins d'un mois après, le 20 juillet, son père se remarie avec Catherine Thomas.

 

2) Du Cénacle à la Gloire (1822-1850)

1822 Victor Hugo publie ses premières Odes. Il épouse, le 12 octobre, Adèle Foucher, à Saint-Sulpice. Son frère Eugène ne s'en remettra pas. Il sombrera peu à peu dans la schizophrénie et il sera interné.
1823 En juillet, naissance du premier des cinq enfants qu'auront Victor et Adèle Hugo. Il s'appelle Léopold, comme son grand-père. Léopold meurt prématurément le 9 octobre. 
1824 En mars, Victor Hugo publie ses Nouvelles Odes. Un an après la mort de Léopold naît Léopoldine.
1825 Victor Hugo est fait chevalier de la Légion d'Honneur.
Il devient chef de file d'un groupe de jeunes écrivains en créant le Cénacle.
 
1826 Il commence l'écriture de Cromwell, un drame en vers. Le 2 novembre naît Charles Hugo. Pendant ce même mois il publie ses Odes et Ballades.
1827 Publication de Cromwell en décembre. Dans la préface, qui est un véritable manifeste, il s'engage en faveur du romantisme contre le classicisme. C'est le début de son amitié avec Sainte-Beuve.
1828 Mort de son père le 29 janvier. En octobre naissance de François-Victor Hugo.
1829. En janvier et février, publication des Orientales et du Dernier jour d'un condamné. En Août, sa pièce Marion De Lorme est censurée.
1830 Lors de la première représentation de Hernani, le 25 février, devant le public de la Comédie-Française, lutte mémorable entre les partisans du classicisme et les jeunes "crinières" du romantisme. Ces derniers remportent le succès par leurs applaudissements. Ils livrent chaque soir ce que l'on a appelé "la bataille d'Hernani". Victor Hugo devient ainsi le chef de file de l'école romantique.
Le 28 juillet, naissance d'Adèle Hugo. Début de l'idylle entre Adèle, l'épouse de Victor Hugo et Sainte-Beuve.
 
1831 Le 15 mars, publication de son premier roman historique, Notre-Dame de Paris. La Révolution de 1830 permet à sa pièce, Marion de Lorme, d'être jouée à la Porte Saint-Martin . Elle remporte un assez grand succès. Le 24 novembre, Victor Hugo publie les Feuilles d'Automne.
1832 Ecriture de la pièce Le Roi s'amuse, et de Lucrèce Borgia. Le 22 novembre a lieu la première de Le Roi s'amuse. Lors de cette représentation au Thêatre-Français, c'est le scandale et la pièce sera interdite. Cette interdiction vaudra à Hugo de plaider lui-même lors d'un procès mémorable la cause de la liberté d'expression
1833 2 février, première de Lucrèce Borgia; pièce dans laquelle joue Juliette Drouet. Elle deviendra quelques semaines après la maîtresse de Victor Hugo et le restera jusqu'à sa mort.
Première de Marie Tudor le 6 novembre. Le rôle titre est interprété par Melle Georges, actrice favorite de Napoléon 1er.
 
1834 Fuite de Juliette Drouet en Bretagne. Victor Hugo la rejoint
1835 Ecriture d'Angelo dont la première a lieu le 28 avril. Rupture entre Victor Hugo et Sainte-Beuve. Le 26 octobre, publication des Chants du crépuscule
1836 Victor Hugo essuie ses deux premiers échecs à l'Académie française : le 18 février, elle lui préfère Dupaty et le 29 décembre, Mignet.
1837 Mort de son frère Eugène. Publication des Voix intérieures. Victor Hugo se rapproche de la famille royale d'Orléans et est fait Officier de la Légion d'Honneur.
1838 Première de Ruy Blas que Victor Hugo a écrit pour l'inauguration du Théâtre de la Renaissance. Lassé des querelles du Thêatre-Français, il espère bien faire du Théâtre de la Renaissance son théâtre privilégié.
1839 Voyage avec Juliette Drouet en Alsace, en Suisse et dans le sud-est de la France.
1840 Troisième échec à l'Académie Française.
Il assiste avec Juliette au retour des cendres de Napoléon.
 
1841 A sa quatrième tentative, Victor Hugo est élu à l'Académie Française. La réception a lieu le 3 juin.
1843 Sa fille Léopoldine épouse Charles Vacquerie.
Le 7 mars, première des Burgraves. La pièce qui est un échec marque la fin du rêve de Victor Hugo d'un théâtre qui soit à la fois ambitieux et populaire. Cet échec ainsi que les drames familiaux qui l'affectent, vont éloigner Victor Hugo du théâtre.

Le 4 septembre, Léopoldine et son époux se noient dans la Seine, à Villequier. Victor Hugo, alors dans les Pyrénées, l'apprend le 9 septembre par la lecture d'un journal. Il rentre à Paris le 12. Période deuil et de désespoir. Il arrête d'écrire pendant trois ans. 
 


1845 Le 13 avril, Louis-Philippe signe le décret nommant Victor Hugo pair de France.
Liaison passionnée avec Léonie Biard auprès de laquelle il est surpris le 5 juillet en flagrant délit d'adultère. Scandale public. Léonie Biard est emprisonnée, tandis que son titre de pair de France vaut à Hugo d'échapper à la prison. Victor Hugo se fait oublier et commence à écrire les Misères, qui deviendront Les Misérables
 


1848 Le 4 juin, Victor Hugo est élu député. Le 20 juin, il prononce son premier discours à l'Assemblée 1er août. Il soutient la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République.
1849 En juillet, Victor Hugo fait scandale à l'Assemblée en prononçant son discours sur la misère. Bien qu'ayant soutenu sa candidature l'année précédente, Il s'oppose à Louis-Napoléon qu'il considère comme un tyran. Il fuit en Belgique.
1850 Le 15 janvier, discours de Victor Hugo à l'Assemblée sur la liberté de l'enseignement, le suffrage universel et la liberté de la presse. 

 

3) L'exil (1851-1870)

1851
 En juillet, discours de Victor Hugo à l'Assemblée contre les projets de Louis Bonaparte. Fin juillet, Charles Hugo est écroué à la Conciergerie, en novembre, c'est le tour de François-Victor. Violemment opposé au coup d'&Eacute;tat du 2 décembre 1851, il tente, en vain, d'organiser la résistance. Le 11 décembre au soir, muni d'un faux passeport, il prend le train pour Bruxelles. Son exil durera jusqu'à la chute de Napoléon III (1870). 
1852
 Début janvier, Louis-Napoléon Bonaparte signe le décret d'expulsion qui frappe Victor Hugo. Celui-ci lui répond en publiant en Août Napoléon le Petit. Le 5 août, Hugo arrive à Jersey et s'y installe. 
1853
 Il publie les Châtiments. Les 98 poèmes des Châtiments décrivent sa colère et son indignation suite au coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte.
1855
 En octobre, les autorités de Jersey expulsent Victor Hugo. Il quitte Jersey pour Guernesey, une île plus petite et plus sauvage que Jersey.
Pendant quinze ans, Hugo restera en exil, écrivant des satires contre celui qu'il appelle "Napoléon le petit". Mais c'est aussi l'époque où il produit ses plus grandes oeuvres : Les contemplations, La légende des siècles et Les misérables.
 
1856
 En avril, publication des Comtemplations. Avec ses droits d'auteur, il achète Hauteville-House, une grande maison qui donne sur la mer . En décembre, Adèle, sa fille, qui supporte difficilement cet exil tombe gravement malade. 
1858
 Fin juin Victor Hugo tombe gravement malade. Pendant plus d'un mois il doit garder la chambre. Il ne sort, très affaibli, pour la première fois que le 4 août 
1859
 En Août Napoléon III accorde l'amnistie aux proscrits républicains. Victor Hugo se refuse pourtant à regagner la France. Il publie en septembre la Légende des siècles. 
1861
 En mars, pour la première fois, il quitte Guernesey pour se rendre en Belgique. Il termine Les Misérables. En septembre il regagne Guernesey sans son fils Charles qui préfère rester sur le continent. 
1862
 En avril paraît la première partie des Misérables paraît à Paris. Les deuxièmes et troisièmes parties paraîtront en juin. 
1864
 Publication de William Shakespeare. 
1865
 En janvier, mort de la fiancée de François-Victor. Sa mère et lui quittent Guernesey pour s'installer à Bruxelles. Mi-octobre, Victor Hugo assiste, à Bruxelles, au mariage de son fils Charles. Le 25 octobre a lieu le lancement des Chansons des rues et des bois. Le 30, il rentre à Guernesey. 
1866
 En mars, publication des Travailleurs de la mer, Mille francs de récompense, et l'Intervention . 
1867
 Le 31 mars, naissance de Georges Hugo à Bruxelles : Victor Hugo est grand-père pour la première fois. 
1868
 Mort de Georges, son petit fils, en mars. En août, mort d'Adèle Hugo, son épouse. 
1869
 En avril et en mai, publication des quatre tomes de l'Homme qui rit. 
1870
 Reprise, à Paris, en février, de Lucrèce Borgia.
Le 4 septembre, proclamation de la République. Le 5 septembre, Victor Hugo est accueilli triomphalement à Paris.
 

 

 

4) le retour triomphant (1871-1885)

1871  Tête de liste des républicains à Paris, Victor Hugo est élu député .En février il part avec sa famille pour Bordeaux, où va siéger l'Assemblée Nationale. Le 8 mars, il donne sa démission.
13 mars : mort subite, à Bordeaux, de Charles Hugo.
 
1872  En janvier, Victor Hugo est de nouveau battu aux élections. En février, sa fille Adèle, est internée à Saint-Mandé où elle mourra en 1915.
En août, Victor Hugo repart à Guernesey. Il y commence Quatre-Vingt-Treize.
 
1873  En décembre : mort de son second fils François-Victor. 
1874  Publication de Quatre-Vingt-Treize et de Mes Fils. 
1875  En juin, publication du premier volume d'Actes et Paroles (Avant l'exil). En novembre, publication du second volume d'Actes et Paroles (Pendant l'exil). 
1876  En janvier, il est élu sénateur de Paris. Le 22 mai, il intervient au Sénat en faveur de l'amnistie des communards. En juillet, publication du troisième volume d'Actes et Paroles (Depuis l'exil). 
1877  En février publication de la deuxième série de la Légende des Siècles et en mai de l'Art d'être grand-père. Le 10 octobre, publication de la première partie de l'Histoire d'un crime. 
1878  En mars, publication de la deuxième partie de l'Histoire d'un crime et en avril, du Pape. Fin juin, Victor Hugo est victime d'une congestion cérébrale. Le 4 juillet, il part pour Guernesey et le 13 octobre, il fait une rechute. Le 9 novembre, il rentre à Paris et s'installe avenue d'Eylau, sa dernière demeure. Il va pratiquement cesser d'écrire 
1879  En février, publication de la Pitié Suprême. Le 28 février, nouvelle intervention, au Sénat, en faveur de l'amnistie. 
1880  Publication de Religions et religion (écrit en 1870). 
1881  27 février. Un Immense hommage est rendu à Victor Hugo, le jour de son quatre-vingtième anniversaire. Six cent mille personnes, écoliers, ouvriers, parisiens de tous horizons défilent toute la journée sous ses fenêtres et laissent une avenue d'Eylau couverte de fleurs. L'avenue sera rebaptisée cette année- là, Avenue Victor Hugo 


1883  Le 11 mai, mort de Juliette Drouet. En juin, publication du troisième Tome de la Légende des Siècles. 


1885  Le vendredi 15 mai, il est victime d'une congestion pulmonaire. Il meurt le vendredi 22 mai. Le gouvernement décide de funérailles nationales. Le 1er juin, une foule immense lui rend hommage en criant  "Vive Victor Hugo" 

 

  suite les oeuvres de Victor Hugo

 

 


 
 
posté le 09-06-2008 à 12:36:50

cadeau de mon amie marianne

 

 

 se cadeau offert par marianne en remerciement

 de notre soutient il est trop clase

 et j'en profite pour vous remercier du votre aussi

 pour le moment pas d'amélioration mais sa va

 venir avec le traitement de cheval que ma

 donner le medecin sa devrais progresser

 j'en profite pour vous souhaiter une bonne

 semaine

 dés que je peut je vous donne des nouvelles.

 

 bon voici sa crea:

 

 

 


Commentaires

 

1. lolabreizh  le 09-06-2008 à 12:46:51  (site)

Je suis contente d'avoir de vos nouvelles, courage... Bon lundi miss, bisous

2. nathalis  le 09-06-2008 à 13:14:34

_______________________¶¶____¶¶____¶¶coucou
________________________¶¶____¶¶____¶¶
_________________¶¶______¶¶____¶¶____¶¶
__________________¶¶¶¶_____¶¶____¶¶____¶¶je te souhaite
_____________¶¶______¶¶_________________¶¶
______________¶¶¶¶________________________¶¶
________________¶¶¶___________¶¶_________¶¶
_________________¶¶_____¶¶_____¶¶______¶¶une bonne journee
__________________¶¶_____¶¶____________¶¶
__________________¶¶___________________¶¶
_____¶¶___¶¶______¶¶____________¶¶_____¶¶
______¶¶__¶¶______¶¶____¶¶_____¶¶_____¶¶et une bonne semaine
_______¶¶_¶¶_______¶¶______¶¶¶¶¶_____¶¶
______¶¶¶¶¶¶¶_______¶¶______________¶¶
_____¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶_______¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶__¶¶avec le soleil
_____¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶___________¶¶___________¶¶
_______¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶____________¶¶bisous
__________________________¶¶_____________¶¶
__________________________¶¶______________¶¶ nathalis

 
 
 
 

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